Le premier ministre sri-lankais Mahinda Rajapaksa a démissionné lundi. Un couvre-feu d’une durée indéterminée a été décrété par la police à Colombo, à la suite de heurts entre des partisans du gouvernement et des manifestants appelant à la démission du président Gotabaya Rajapaksa, frère du premier ministre démissionnaire.
Aux Philippines, deux candidats aux visions opposées ont une chance de remporter le scrutin du 9 mai. Un potentiel tournant historique pour les Philippins alors que le mandat du président Rodrigo Duterte a été marqué par de nombreuses atteintes aux droits humains.
D'après les chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 1,4 million d’Afghans vivent au Pakistan, base arrière des talibans jusqu’à leur prise du pouvoir à l’été dernier. Souvent dans des conditions difficiles. Reportage dans les camps d’Islamabad.
La politique « zéro Covid » du numéro un chinois est de plus en plus contestée. Pour le secrétaire général du Parti communiste, qui doit être adoubé à l’automne prochain pour un troisième mandat consécutif, c’est un avant-goût des difficultés qui l’attendent.
Quelque vingt millions de Pékinois, soit 90 % de la population de la capitale chinoise, vont être testés d’ici samedi. Pour tenter d’endiguer la progression d’Omicron, les autorités de la ville ne veulent pas répéter les erreurs des dirigeants de Shanghai, dont les habitants confinés ont dénoncé les pénuries, l’impréparation et la dureté de la politique « zéro Covid ».
Désormais en défaut de paiement et soumis à des pénuries alimentaires et à une inflation vertigineuse, le Sri Lanka paie une politique imprudente de plus de dix ans. Les attentats, le Covid et la crise ukrainienne ont achevé un modèle déjà fragile.
Pénuries énergétiques et alimentaires, coupures d’électricité… les habitants de l’île de l’océan Indien vivent un calvaire et le pays, dirigé par le clan Rajapaksa, s’enfonce dans la crise. Lundi, un nouveau gouvernement a été dévoilé.
Trois semaines après l’imposition du confinement dans la capitale économique et financière chinoise, l’angoisse et la colère dominent puisque la pénurie alimentaire s’aggrave. Les autorités ont promis lundi 11 avril un allègement des mesures.
Deux ans après l’apparition du Covid-19 à Wuhan, la capitale économique et financière chinoise est touchée par une vague de cas dus à Omicron et à ses sous-variants. Une partie de la population proteste en raison d’une pénurie de nourriture.
Alors que Xi Jinping brigue un troisième mandat de secrétaire général du Parti communiste chinois à l’automne, le pouvoir entendait maintenir la stabilité intérieure à tout prix. La résurgence du Covid, la crise immobilière, le ralentissement économique et la guerre en Ukraine bousculent tous ses plans.
Plus d’un mois après le début de la guerre, le premier ministre pakistanais Imran Khan n’a pas condamné l’agression russe, malgré une demande en ce sens des pays occidentaux. Et certains, dans le pays, dénoncent même le deux poids deux mesures de ces derniers lorsqu’il s’agit de guerre.
Être une femme en Afghanistan, c’est endurer une oppression systématique et brutale, encore plus depuis le retour au pouvoir des talibans qui, en un an, ont anéanti les droits des femmes et des fillettes. Quatre Afghanes racontent à Mediapart, face caméra, leur combat pour ne pas être effacées. Un documentaire inédit.
Le candidat conservateur Yoon Seok-yeol l’a emporté sur le fil après une bataille face à son principal concurrent sur un sujet brûlant : celui de l’affrontement entre féministes et antiféministes.
Les élections législatives cruciales de l’Uttar Pradesh, État le plus peuplé de l’Inde, touchent à leur fin. À Varanasi, ville symbole religieuse et politique, le parti BJP tente de conserver le pouvoir dans un contexte de mécontentement économique et social.
Dans une course acharnée, les deux principaux candidats à l’élection présidentielle sud-coréenne du 9 mars se sont défiés sur un sujet brûlant : celui de l’affrontement entre féministes et antiféministes, redoublant de déclarations et de propositions choc.
Dès l’agression russe de l’Ukraine, un parallèle avec la situation taïwanaise a été établi, certains affirmant même que Pékin pourrait en profiter pour s’emparer de l’île. De grandes différences subsistent pourtant.