Lors de la COP26, l’Inde a fait valoir son droit à une « utilisation responsable » du combustible fossile. Mais sur le terrain, la relance du secteur portée par le gouvernement se fait en l’absence totale de normes environnementales et sociales.
Les habitants de la région semi-autonome étaient appelés dimanche à désigner les membres du Conseil législatif. Mais le scrutin n'a pas mobilisé les foules. Et il intervient après une remise au pas de l’ancienne colonie britannique, sous l’égide de Pékin, qui s’est traduite notamment par une vague d’arrestations.
Sun Zhuo avait été kidnappé en 2007 à l’âge de 4 ans dans le sud de la Chine. Son trafiquant a été arrêté 14 ans plus tard et le garçon a retrouvé ses parents, qui n’ont jamais cessé de dénoncer ce fléau nourri par la politique de l’enfant unique.
L’agence de notation Fitch a placé officiellement le promoteur immobilier chinois et un de ses concurrents en « défaut ». En début de semaine, Pékin avait déjà pris le contrôle effectif du groupe en vue de sa restructuration.
Le militant hongkongais Au Loong-Yu réside temporairement à Londres, alors que sa ville, région semi-autonome de la Chine, subit une vaste répression. Auteur de « Hong Kong en révolte », un ouvrage sur les mobilisations démocratiques de 2019, cet auteur marxiste est sévère avec ceux qui célèbrent le régime totalitaire de Pékin.
En moins de vingt ans, l’ancienne colonie britannique est passée de la 18e à la 80e place dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF). De nombreux journalistes partent ou s’apprêtent à le faire, tandis que d’autres ont décidé de résister.
Le groupe de défense européen entretient un partenariat étroit avec le conglomérat indien Bharat Electronics Limited, fournisseur important de l’armée birmane. De nombreux éléments laissent penser qu’il pourrait violer l’embargo sur les livraisons d’armes. Trois ONG l’interpellent.
À moins de trois mois du début des JO d’hiver à Pékin, les critiques fusent à propos du sort fait à la joueuse de tennis Peng Shuai, qui avait accusé de viol un responsable du Parti communiste chinois. Les ONG dénoncent la complicité du Comité international olympique.
Alors que la sportive avait disparu après des accusations de viol contre un ancien haut dirigeant du pays, des images ont été diffusées dimanche censées montrer qu’elle va bien. Son cas dévoile les coulisses d’un parti dominé par des hommes, et désormais atteint par #MeToo.
Aung Myo Min, activiste de longue date en Birmanie, a été nommé ministre des droits humains au sein du gouvernement birman en exil. Mediapart l’a rencontré lors de son récent passage à Paris. L’occasion de faire le point sur la situation neuf mois après le coup d’État et d’évoquer la présence dans le pays de l’entreprise française Total.
Les dirigeants du Parti communiste chinois ont adopté une résolution historique, la troisième du genre après celle de Mao Zedong et de Deng Xiaoping. Un an avant le 20e Congrès, cette décision place Xi Jinping en position de force pour un troisième mandat à venir.
La joueuse de tennis Peng Shuai a publié sur les réseaux sociaux un témoignage poignant sur sa relation avec un ancien haut dirigeant chinois fondée sur un rapport sexuel imposé. Son post a été censuré, mais son impact est important, dévoilant les coulisses d’un parti dominé par des hommes.
Pékin entend introduire de l’équité pour les « travailleurs flexibles », livreurs et autres employés des plateformes, dans l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie chinoise. À grands coups de directives, de lois et d’imprécations menaçantes lancées aux grands groupes de la tech.
Le géant de l’immobilier chinois a évité d’un cheveu la faillite, mais sa situation reste critique et les échéances à venir sont encore nombreuses et plus décisives encore. Pour les autorités du pays, la question qui s’ouvre maintenant est de définir un nouveau régime de croissance. Une véritable gageure.
Alors que les élections législatives approchent, le BJP, parti nationaliste de Narendra Modi, en chute dans les sondages, veut reprendre la main. Mais en dehors du culte du chef, le mouvement peine à trouver sa ligne.
Les différentes factions ont commencé à se déchirer et le mollah Baradar, numéro 2 du mouvement, est marginalisé. Plus radicaux, les « réseaux Haqqani » ont la main. Ce qui n’arrange pas le Pakistan, qui redoute que les talibans afghans aident leurs « frères » voisins.