Les déboires d’Evergrande posent un défi économique majeur à Pékin
Le géant de l’immobilier chinois a évité d’un cheveu la faillite, mais sa situation reste critique et les échéances à venir sont encore nombreuses et plus décisives encore. Pour les autorités du pays, la question qui s’ouvre maintenant est de définir un nouveau régime de croissance. Une véritable gageure.
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Il s’en est fallu de peu. Vendredi 22 octobre, Evergrande, deuxième promoteur immobilier de Chine, a annoncé avoir obtenu les 83,5 millions de dollars nécessaires au paiement d’un coupon obligataire échu le 23 septembre. À une journée près, le groupe aurait été déclaré officiellement en faillite, déclenchant la possibilité pour ses créanciers de demander le remboursement de leurs dettes. Cette perspective est donc momentanément écartée, mais les échéances à venir sont encore nombreuses et plus décisives encore.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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