Quatre sénateurs français se sont rendus à Taïwan la semaine dernière, malgré la ferme opposition de la Chine. Le chef de la délégation, l’ancien socialiste Alain Richard, membre de LREM, a qualifié l’île de « pays ». Mais il est resté prudent quant aux engagements de la France vis-à-vis de Taipei.
Sophia Huang Xueqin, 33 ans, avait été la première à s’exprimer publiquement sur l’agression sexuelle dont elle avait été victime en 2017, lançant le mouvement #MeToo en Chine. Il y a dix jours, elle a été arrêtée par la police et placée en détention dans un lieu inconnu sans accès à un avocat. Tout comme un ami militant, Wang Jianbing.
Islamabad a du mal à cacher sa satisfaction après la prise de Kaboul par les insurgés afghans. Mais cette victoire est lourde d’inquiétudes, de la rancœur des États-Unis à la nouvelle dynamique des djihadistes pakistanais, en passant par la crainte d’un afflux de réfugiés.
Le retour au pouvoir des talibans dope le moral des groupes historiquement liés à Al-Qaïda. Quant aux filiales de l’État islamique, elles n’ont pas attendu le départ des États-Unis pour envoyer des membres en Afghanistan.
La prise de pouvoir des fondamentalistes menaçait en premier lieu tout un pan éduqué de la société afghane, désireux de progrès. Certain·e·s ont pu se réfugier au Tadjikistan voisin. Témoignages.
Plus grand promoteur chinois, Evergrande est désormais au bord de la faillite. Une illustration des contradictions et des difficultés croissantes du modèle chinois.
Aucune femme ne figure parmi les 33 ministres du nouvel exécutif de Kaboul, composé presque exclusivement de religieux et dans lequel la présence du Pakistan et des réseaux Haqqani se fait lourdement sentir.
Prix Goncourt, l’écrivain franco-afghan s’est démené pour « faire sortir » des Afghans menacés par les talibans. Il appelle la France et l’Europe à faire davantage.
Une « annonce » de la commission culturelle de l’émirat islamique a ordonné aux autorités administratives et religieuses de deux provinces du nord de l’Afghanistan de dresser dans chaque village des listes de jeunes filles célibataires et de veuves de moins de 45 ans. En vue d’un transfert au Waziristan.
Le pays le plus fermé au monde est inévitablement associé à ses essais nucléaires. Moins à la menace numérique. Pourtant, si l’utilisation de ces armes de destruction massive reste encore au stade du chantage, les cybersoldats du régime des Kim sont, quant à eux, déjà à l’offensive. Un autre moyen de se hisser au rang des pays qui comptent.
Face à l’ordre religieux strict que veulent imposer les talibans, la résistance se niche dans les interstices de vie que les mollahs ne contrôlent pas encore : une fête improvisée, un portrait du commandant Massoud accroché au rétroviseur, une cigarette à l’abri des regards.
La célèbre vallée afghane retrouve son rôle de bastion de la résistance. Cette fois, celle-ci est dirigée à la fois par le fils du commandant Massoud et par Amrullah Saleh, l’un des proches. Ils apparaissent bien isolés face à la puissance des talibans, qui ont cependant accepté de discuter avec eux.
Entamées il y a deux semaines avec la prise de Kaboul, les opérations d’évacuation des Afghans fuyant le régime taliban touchent à leur fin à l’aéroport, à mesure qu’approche la date butoir du 31 août prévue pour le retrait des soldats américains. Paris et Londres proposent la création d’une « zone protégée » dans la capitale afghane.
Présent à l’aéroport de Kaboul jeudi au moment de l'attaque terroriste, alors qu’il était en chemin pour monter dans l’un des derniers avions de rapatriement français, Nasratullah Azimi a dû rebrousser chemin. Nous avons recueilli son témoignage vendredi matin.
Un attentat suicide, revendiqué par l’État islamique, s’est produit jeudi près de l’aéroport de Kaboul, à l’Abbey Gate, où des Afghans se pressaient pour tenter de fuir le pays et où des soldats américains effectuaient des contrôles de sécurité. Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, parmi lesquelles treize militaires américains. Après avoir parlé d’un double attentat, le Pentagone a affirmé vendredi qu’il n’y en avait eu qu’un.
Alors que les évacuations se poursuivent à Kaboul, avec des avions décollant toutes les 45 minutes avant le retrait programmé des troupes américaines le 31 août, les ex-combattants américains ont pris la parole ces derniers jours pour mettre la pression sur la Maison-Blanche. Mediapart a interrogé trois d’entre eux.