La possible reconnaissance d’une indication géographique protégée par l’Union européenne a réveillé les tensions entre les deux pays, qui autrefois ne faisaient qu’un, autour d’un riz qu’ils sont les seuls à produire.
Le syndicat des enseignants de Hong Kong, l’un des plus puissants de l’ancienne colonie britannique, était la cible de l’exécutif local et de Pékin pour son engagement dans les manifestations pro-démocratie de 2019. Il est la dernière victime de la répression en cours.
En février, les douanes chinoises ont décidé unilatéralement d’interdire l’importation d’ananas de Taïwan. La raison officielle ? Le fruit emblématique de l’île contiendrait des cochenilles, insectes nuisibles à l’écosystème. Mais pour Taipei, le geste est une offensive obstinément politique, destinée à faire pression sur l’île, considérée comme « rebelle » par Pékin.
Le géant de la tech chinoise Alibaba est secoué par une affaire de viol d’une employée par un de ses supérieurs. La police a arrêté l’agresseur présumé. Si l’entreprise a finalement sanctionné les fautifs, la victime a dû briser le mur de l’indifférence.
Avant même la chute de Kaboul, la progression des « étudiants en théologie » témoignait d’une démoralisation de l’armée afghane et d’une professionnalisation des forces insurgées.
Ils sont entre 60 et 80 anciens auxiliaires afghans de l’armée française à vouloir se réfugier en France, estimant leur vie menacée. Malgré l’assassinat de l’un d’entre eux le 19 juin, les autorités françaises refusent toujours de les accueillir.
Face à l’abandon et à la répression par le régime militaire birman, des activistes citoyens dans les zones ethniques et sur des plateformes en ligne organisent une révolution éducative.
Des millions d’élèves sont privés d’école en Birmanie, plongée dans la guerre civile depuis le coup d’État et frappée par une féroce vague de Covid-19. Le gouvernement pro-démocratique en exil veut mettre en place un réseau d’éducation alternatif pour tous.
Six mois après la prise du pouvoir par la junte militaire, la moitié de la population birmane pourrait être infectée par le Covid-19 dès cette semaine, s’alarme le Royaume-Uni. En pleine guerre civile, des réseaux s’activent dans toutes les régions pour pallier les carences des institutions et de l’aide internationale.
L’avancée des islamistes sur la capitale afghane semble inéluctable après l’évacuation des troupes américaines, en guerre contre les talibans depuis 20 ans.
Plus de 40 journalistes travaillant pour de grands médias indiens figurent sur une liste secrète de cibles potentielles du logiciel de surveillance israélien. Plusieurs d’entre eux ont été espionnés, probablement par une ou plusieurs agences de l’État indien.
Les forces américaines ont officiellement quitté le 2 juillet Bagram, leur plus grande base en Afghanistan. Un retrait mené tambour battant. Sans attendre, les insurgés ont lancé une puissante offensive dans le Nord, s’emparant de nombreux districts. C’est déjà la panique à Kaboul.
Depuis le 1er juillet 2020, un régime d’exception s’est mis en place dans le territoire chinois du Sud, ancienne colonie britannique qui était censée jouir d’une semi-autonomie jusqu’en 2047. Les médias sont mis au pas au nom de la sécurité nationale.
Un rapport de Global Witness jette une lumière crue sur la juteuse industrie du jade, largement dominée par l’armée birmane. La corruption enrichit les officiers et remonte jusqu’au propre fils de Min Aung Hlaing, le chef de la junte, à l’origine du coup d’État du 1er février.
Après une série d’arrestations et le gel de ses comptes, le quotidien Apple Daily a annoncé la fin de sa parution au plus tard samedi. Une étape supplémentaire dans la mise au pas de l’ancienne colonie britannique par la Chine. Un « assassinat par asphyxie », dénonce Reporters sans frontières.
Signe d’une pandémie qui a ruiné et ravagé les campagnes, de nombreux corps sont abandonnés sur les rives du Gange, dans l’Uttar Pradesh. Les images choquent le pays, car la tradition hindoue exige une crémation.