La victoire des talibans est accueillie avec un mélange de colère et de fatalisme dans les cercles politiques et diplomatiques américains. En vingt ans, ce conflit a entraîné la mort de 2 448 militaires et des dépenses publiques faramineuses.
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New York (États-Unis). – Pour un homme politique qui a fait de l’empathie sa marque de fabrique, Joe Biden ne fait pas dans les sentiments quand il s’agit de l’Afghanistan. Samedi, alors que les talibans se rapprochaient dangereusement de Kaboul, il a répété ce qu’il dit déjà depuis des années : c’est aux Afghans de se battre pour leur pays, pas aux États-Unis. « Je suis le quatrième président à diriger la présence militaire américaine en Afghanistan – deux Républicains, deux Démocrates. Je ne passerai pas cette guerre à un cinquième », a-t-il lancé dans une déclaration. Quelques heures plus tard, les talibans pénétraient dans la capitale afghane.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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