La chute de la capitale afghane a réveillé aux États-Unis le traumatisme de la guerre du Vietnam et de l’évacuation piteuse des diplomates américains à Saigon en 1975 à bord d’un hélicoptère. Une analogie historique rejetée par le président américain Joe Biden, décidé à en terminer avec les « guerres sans fin ».
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Lorsqu’un événement tel que la prise de Kaboul par les talibans – et les scènes poignantes à l’aéroport, où l’on a vu des Afghans désespérés s’agripper à des avions, certains tombant dans le vide après le décollage – saisit le monde, nous avons tous le réflexe de recourir aux analogies historiques. Cela permet sûrement de se rassurer face à la part d’incertitude qu’il provoque nécessairement. Mais elles en disent long aussi sur ceux qui les emploient et leurs visions du monde.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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