Défiant toutes les prévisions, Kaboul est tombé sans combattre. Le président Ashraf Ghani a fui « pour éviter un bain de sang ». Mais on ignore tout des nouveaux maîtres du pays et de leurs intentions. Dimanche soir, les communications téléphoniques avec la capitale afghane étaient coupées.
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Sur les images de la chaîne de télévision qatarie Al-Jezira, on peut voir les talibans à l’intérieur du palais présidentiel dont ils se sont emparés dimanche soir. Décontractés, souriants, bavards, la kalachnikov à l’épaule, le porte-voix (qui leur sert à s’adresser à la population) ou le talkie-walkie à la main, ils ne semblent pas avoir livré bataille. On ne les sent même pas fatigués. Comme si la prise de Kaboul n’avait été qu’une simple formalité.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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