Deux ans après l’apparition du Covid-19 à Wuhan, la capitale économique et financière chinoise est touchée par une vague de cas dus à Omicron et à ses sous-variants. Une partie de la population proteste en raison d’une pénurie de nourriture.
Alors que Xi Jinping brigue un troisième mandat de secrétaire général du Parti communiste chinois à l’automne, le pouvoir entendait maintenir la stabilité intérieure à tout prix. La résurgence du Covid, la crise immobilière, le ralentissement économique et la guerre en Ukraine bousculent tous ses plans.
Plus d’un mois après le début de la guerre, le premier ministre pakistanais Imran Khan n’a pas condamné l’agression russe, malgré une demande en ce sens des pays occidentaux. Et certains, dans le pays, dénoncent même le deux poids deux mesures de ces derniers lorsqu’il s’agit de guerre.
Être une femme en Afghanistan, c’est endurer une oppression systématique et brutale, encore plus depuis le retour au pouvoir des talibans qui, en un an, ont anéanti les droits des femmes et des fillettes. Quatre Afghanes racontent à Mediapart, face caméra, leur combat pour ne pas être effacées. Un documentaire inédit.
Le candidat conservateur Yoon Seok-yeol l’a emporté sur le fil après une bataille face à son principal concurrent sur un sujet brûlant : celui de l’affrontement entre féministes et antiféministes.
Les élections législatives cruciales de l’Uttar Pradesh, État le plus peuplé de l’Inde, touchent à leur fin. À Varanasi, ville symbole religieuse et politique, le parti BJP tente de conserver le pouvoir dans un contexte de mécontentement économique et social.
Dans une course acharnée, les deux principaux candidats à l’élection présidentielle sud-coréenne du 9 mars se sont défiés sur un sujet brûlant : celui de l’affrontement entre féministes et antiféministes, redoublant de déclarations et de propositions choc.
Dès l’agression russe de l’Ukraine, un parallèle avec la situation taïwanaise a été établi, certains affirmant même que Pékin pourrait en profiter pour s’emparer de l’île. De grandes différences subsistent pourtant.
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, la Chine cherche à ne pas froisser son allié russe, sans cependant sacrifier ses intérêts économiques avec les Occidentaux. Illustration en a été donnée vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies, où Pékin n’a pas soutenu la Russie lors du vote d’un projet de résolution condamnant l’agression de Moscou.
La Chine revendique d’avoir organisé des JO écologiques et durables. Mais au-delà de la polémique sur le recours massif à la neige artificielle, Pékin 2022 montre les différentes logiques à l’œuvre chez le géant asiatique lorsqu’il est question de transition écologique.
Six mois après le retour au pouvoir des talibans, la population étouffe sous la répression, la faim, le désespoir. Pendant deux semaines, Mediapart a sillonné le pays. Premier volet de notre carnet de bord, des collines de Kaboul aux montagnes de l’Hindou Kouch et de Koh-i Baba.
Traquée par les talibans parce qu’elle se bat pour les droits des femmes, Rokhshana Rezaï, 26 ans, se terre quelque part dans le pays. Mediapart a pu la rencontrer alors que les fondamentalistes islamistes redoublent de répression à l’égard des activistes féministes. Plusieurs sont portées disparues ou ont été tuées.
Alors que Pékin accueille sous bulle sanitaire les Jeux olympiques d’hiver à partir du vendredi 4 février, la tolérance zéro du gouvernement face au virus semble de plus en plus discutable, sinon hasardeuse. Fatigue et frustration commencent à percer au sein de la population.
Les JO d’hiver de Pékin se déroulent du 4 au 20 février dans un climat géopolitique tendu. En pleine crise ukrainienne, un sommet sera organisé entre le Chinois Xi Jinping et le Russe Vladimir Poutine, présent à la cérémonie d’ouverture, contrairement à la plupart des dirigeants occidentaux.
Vingt ans après avoir dynamité les monumentaux bouddhas de Bāmyān, les talibans sont aujourd’hui chargés de la sécurité des vestiges. Tout près, survivent dans des grottes les plus démunis des Afghans.
Depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021, l’armée birmane connaît une vague de désertions. Des soldats en fuite, avec femme et enfants, racontent la difficulté de se soustraire à l’emprise d’une junte qui contrôle et menace leurs familles.