Dans une course acharnée, les deux principaux candidats à l’élection présidentielle sud-coréenne du 9 mars se sont défiés sur un sujet brûlant : celui de l’affrontement entre féministes et antiféministes, redoublant de déclarations et de propositions choc.
Dès l’agression russe de l’Ukraine, un parallèle avec la situation taïwanaise a été établi, certains affirmant même que Pékin pourrait en profiter pour s’emparer de l’île. De grandes différences subsistent pourtant.
Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, la Chine cherche à ne pas froisser son allié russe, sans cependant sacrifier ses intérêts économiques avec les Occidentaux. Illustration en a été donnée vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies, où Pékin n’a pas soutenu la Russie lors du vote d’un projet de résolution condamnant l’agression de Moscou.
La Chine revendique d’avoir organisé des JO écologiques et durables. Mais au-delà de la polémique sur le recours massif à la neige artificielle, Pékin 2022 montre les différentes logiques à l’œuvre chez le géant asiatique lorsqu’il est question de transition écologique.
Six mois après le retour au pouvoir des talibans, la population étouffe sous la répression, la faim, le désespoir. Pendant deux semaines, Mediapart a sillonné le pays. Premier volet de notre carnet de bord, des collines de Kaboul aux montagnes de l’Hindou Kouch et de Koh-i Baba.
Traquée par les talibans parce qu’elle se bat pour les droits des femmes, Rokhshana Rezaï, 26 ans, se terre quelque part dans le pays. Mediapart a pu la rencontrer alors que les fondamentalistes islamistes redoublent de répression à l’égard des activistes féministes. Plusieurs sont portées disparues ou ont été tuées.
Alors que Pékin accueille sous bulle sanitaire les Jeux olympiques d’hiver à partir du vendredi 4 février, la tolérance zéro du gouvernement face au virus semble de plus en plus discutable, sinon hasardeuse. Fatigue et frustration commencent à percer au sein de la population.
Les JO d’hiver de Pékin se déroulent du 4 au 20 février dans un climat géopolitique tendu. En pleine crise ukrainienne, un sommet sera organisé entre le Chinois Xi Jinping et le Russe Vladimir Poutine, présent à la cérémonie d’ouverture, contrairement à la plupart des dirigeants occidentaux.
Vingt ans après avoir dynamité les monumentaux bouddhas de Bāmyān, les talibans sont aujourd’hui chargés de la sécurité des vestiges. Tout près, survivent dans des grottes les plus démunis des Afghans.
Depuis le coup d’État militaire du 1er février 2021, l’armée birmane connaît une vague de désertions. Des soldats en fuite, avec femme et enfants, racontent la difficulté de se soustraire à l’emprise d’une junte qui contrôle et menace leurs familles.
Depuis plusieurs mois, l’hôpital régional de la principale ville du sud de l’Afghanistan est saturé. Huit à dix enfants y décèdent chaque jour de la famine. D’après l’Unicef, un million d’entre eux risquent de mourir de malnutrition cet hiver dans le pays.
Baptisé « Tek Fog », cet outil numérique serait capable du pire en matière de manipulation de la démocratie, selon une enquête du site The Wire. Des révélations pour l’instant sans grandes conséquences pour le pouvoir en Inde.
La crise alimentaire est dramatique en Afghanistan. À Hérat, ce dimanche, une foule affamée a dépassé les autorités talibanes. Le désespoir est tel que des familles n’hésitent pas à vendre leurs fillettes en mariage pour ne pas mourir de faim. Reportage écrit et filmé.
Le groupe américain d’hydrocarbures Chevron et le géant français TotalEnergies ont annoncé vendredi leur retrait de Birmanie près d’un an après le coup d’État militaire. Les organisations de défense des droits humains avaient appelé les deux groupes à prendre une telle décision en raison des atteintes aux droits humains commis par la junte.
Au sixième mois de leur prise du pouvoir, les talibans hésitent entre davantage de répression et une très relative modération. Sur la scène internationale, ils n’ont marqué aucun point. À l’intérieur, la famine menace toutes les provinces.
Riche en ressources, cette république d’Asie centrale est en proie depuis plusieurs jours à des manifestations sans précédent qui, parties de demandes économiques, espèrent faire tomber l’élite kleptocrate du pays.