Au Sri Lanka, la révolte du peuple met fin au règne des Rajapaksa
Après des mois de manifestations, la population poussée à bout par les pénuries a contraint le président à fuir en exil, puis à démissionner. Récit d’une folle semaine de soulèvement, qui laisse le Sri Lanka face à d’immenses défis politiques et économiques.
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Colombo (Sri Lanka).– Jeudi 14 juillet, la torpeur a gagné Colombo. Le palais présidentiel et la résidence du premier ministre, conquis par la foule après une folle semaine de soulèvement, sont dépeuplés. Le couvre-feu imposé la veille par le gouvernement a fait baisser les stores. La pénurie chronique de pétrole et la chaleur écrasante a fini de chasser les hommes et les voitures des rues de la capitale. Devant le secrétariat présidentiel, il ne reste que quelques centaines de manifestant·es quand, à 19 heures, la nouvelle tombe enfin sur les téléphones : le président Gotabaya Rajapaksa, depuis Singapour où il est en fuite, vient de remettre sa démission par email.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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