Afghanistan : les talibans durcissent encore l’application de la charia

Alors qu’une nouvelle série de décrets liberticides vise les femmes, le chef suprême des talibans appelle les juges à une stricte application de la loi islamique, c’est-à-dire à recourir aux châtiments corporels, aux exécutions publiques, aux lapidations et amputations, comme ce fut le cas de 1996 à 2001.

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En ordonnant brutalement, le 23 mars 2022, la fermeture des collèges et lycées pour les filles en Afghanistan, quelques heures seulement après leur réouverture, prévue depuis des mois, les talibans ont révélé la nature de leur projet politique, le même que celui qui prévalait entre 1996 et 2001 : continuer à opprimer les femmes, à les mettre sous tutelle, à les effacer, au nom d’une stricte interprétation de la charia, la loi islamique, dans un pays où de fragiles mais réels progrès éducatifs avaient été réalisés, ces 20 dernières années.

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