Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Étudiants comme professeurs de la grande université proche de Ramallah constatent l’impasse du « processus de paix » ou de la « solution à deux États ». À l’image de nombreux Palestiniens, ils voient les attaques du Hamas comme une brutale mais salutaire réaffirmation de la cause palestinienne.
Dans le bourg de Sderot, à un kilomètre de Gaza à vol d’oiseau, ou dans les villes un peu plus éloignées d’Ashkelon ou Netivot, la guerre en cours est d’abord, et surtout, un bruit continu et sourd d’explosions, rythmé aussi par les alertes aux roquettes palestiniennes.
Alors que le ministre israélien de la défense annonce que le conflit est entré dans une nouvelle phase, les familles des 229 otages détenus à Gaza se sont rassemblées samedi dans la capitale israélienne, après une nuit d’angoisse et d’incertitude.
À Mevasseret Tsion, à quelques kilomètres de la vieille ville de Jérusalem, la télé est branchée 24 heures sur 24 sur les chaînes d’info. Moti Levy, propriétaire d’un garage, estime que l’énormité des attaques du Hamas le 7 octobre a fait changer le pays de paradigme vis-à-vis de son armée.
Dans ces deux camps surpeuplés de réfugiés palestiniens, les incursions de l’armée israélienne n’ont pas commencé après les attaques du Hamas, le 7 octobre. Elles durent depuis des années. Reportage sur cet état de guerre de basse intensité.
Durant quelques heures dans l’État hébreu, Emmanuel Macron a fait à nouveau part de son soutien total à Israël. Le président de la République a même proposé « que la coalition internationale contre Daech puisse lutter aussi contre le Hamas ». Au milieu de cette rhétorique, la question palestinienne, elle, semble secondaire.
Lors de leurs universités d’été, écologistes, socialistes et communistes ont pris acte de l’impossibilité, à ce stade, d’une liste commune aux élections européennes. Les Insoumis y poussent encore. Tous espèrent que la division en 2024 n’obérera pas l’union pour 2027.
Le parti tient ce week-end son Campus d’été, avec pour fil rouge une volonté affichée de retrouver les classes populaires. Une convention sur le sujet est en cours. Un point d’étape tenu vendredi a montré qu’il était loin d’avoir trouvé la solution.
Le sociologue britanno-polonais, mort en 2017, a produit une œuvre touffue mais relativement méconnue en France. Son analyse de la société néolibérale, qualifiée de « liquide », offre pourtant une grille de lecture utile en ces temps incertains.
Au nord de Copenhague, le quartier de Mjølnerparken figure sur la liste des « ghettos » établie chaque année selon des critères controversés. Cette politique, qui a intégré le concept de « non-Occidental » dans le droit danois, est assumée aussi bien à droite qu’à gauche. Sur place, les résidents ne s’en laissent pas conter.
Dans le royaume nordique, les sociaux-démocrates, au pouvoir depuis 2019, poursuivent une politique extrêmement hostile aux réfugiés, lancée par la droite quelques années plus tôt, sous la pression de l’extrême droite. Ce triomphe de la xénophobie est érigé en modèle pour la droite et l’extrême droite françaises.
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L'hebdomadaire réactionnaire s'est ému, dans un article, d'une série de tweets d'une collègue du journal se félicitant d'avoir pu bénéficier d'avancées sociales à l'occasion de la procréation médicalement assistée de sa compagne. Nous revendiquons de notre côté haut et fort l'égalité pour toutes.
Basta !, Mediapart, Politis, Reporterre et la Revue Projet ont créé un groupe de journalistes pour documenter les effets du réchauffement climatique, les manières de l'atténuer et de s’y adapter. Ce groupe s'appelle le Jiec.
Depuis le placement en garde à vue, puis la mise en examen, de Nicolas Sarkozy notamment pour corruption active, ses partisans et défenseurs se lâchent. L'une des deux magistrates en charge de l'affaire est particulièrement visée. On savait que la sarkozie n'était pas tendre avec les juges, on découvre qu'elle les déteste. Pour de bien mauvaises raisons.
A l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de la Jamaïque, Nova Production et Nouvelle Vague Images ont suivi pendant une semaine Biga Ranx, un artiste français, en voyage en Jamaïque. Le documentaire de 52 minutes sera diffusé fin septembre, début octobre sur France Ô.