Christophe Gueugneau

Ses Derniers articles
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Les derniers jours, à Marioupol, « les bombes nous tombaient quasiment sur la tête »
© Photo Mediapart
Le grand port du Sud-Est ukrainien a subi des semaines d’intenses bombardements. Les troupes russes sont à présent entrées dans certains quartiers de la ville. Témoignages d’habitants qui ont pu fuir.
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À Oujhorod, en Ukraine, la ville est « pleine à craquer »
Cathia, 15 ans, et sa mère Myroslava Maksymovtych, volontaires à la frontière slovaque. © Photo Christophe Gueugneau / Mediapart
Dernière grande ville avant la Slovaquie, Oujhorod, à l’ouest de l’Ukraine, est la capitale de la région de Transcarpatie. Après « l’enfer » des premiers jours du conflit, où des gens ont attendu parfois pendant quatre jours pour passer la frontière, la ville s’est peu à peu organisée. -
Guerre en Ukraine : « Si les Russes viennent jusqu’à Lviv, on va se battre »
Dans les rues de Lviv, la propagande s'étale sur les panneaux publicitaires. Ici : « Je ne suis pas "ta belle" ! » © Photo Christophe Gueugneau / Mediapart
La grande ville de l’ouest ukrainien a été touchée pour la première fois vendredi matin par les missiles russes. Depuis le début du conflit, les habitants sont passés en mode guerrier, entre aide aux réfugiés, soutien à l’armée et économie de guerre.
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« Les Russes tirent pour tuer » : en Ukraine, un peuple en mouvement sous les bombes
Des habitants de la ville d’Odessa se précipitent pour prendre un train à la gare centrale, le 9 mars 2022. © Photo Bulent Kilic / AFP
La guerre est entrée dans sa quatrième semaine en Ukraine et ce sont des millions de personnes qui sont sur les routes, fuyant les bombes de l’armée russe. Témoignages depuis Izioum, Marioupol, Soumy et Tchernihiv.
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À Lviv, dans l’Ouest ukrainien, la guerre sans y être
En face de l'hôtel de ville de Lviv, un passage sous un immeuble fait office d'abri en cas d'alerte. © Photo Christophe Gueugneau / Mediapart
Épargnée par les attaques russes, la grande ville occidentale du pays se mobilise tout en gardant une vie quasi normale. La guerre est dans les têtes sans être dans les corps. Les sirènes d’alerte rythment la journée, mais pas le bruit des bombes.
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La préfecture de Paris prive les Hijabeuses d’un match devant l’Assemblée
Les Hijabeuses à La Courneuve, le 13 juin. © MC / Mediapart
La préfecture de police de Paris a interdit une manifestation des joueuses de football voilées, l’arrêté a finalement été suspendu après l’heure prévue pour le rassemblement. Alors que les députés examinent la proposition de loi visant à « démocratiser le sport », les joueuses dénoncent un amendement sénatorial LR interdisant le port de signes religieux lors de compétitions sportives. Dans son arrêté, le préfet Didier Lallement avait largement amalgamé les Hijabeuses à l’islam radical.
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En Guadeloupe, collectif mobilisé, élus et État campent sur leurs positions
L'ouverture de la réunion entre le collectif et les élu·es de Guadeloupe, jeudi 2 décembre, à Pointe-à-Pitre. © CG
Lors d’une rencontre jeudi à Pointe-à-Pitre, les élus de l’île et les membres du collectif ont convenu de la nécessité d’une commission interministérielle pour négocier. Au ministère des outre-mer, on en reste à la position initiale : les revendications ne relèvent pas de l’État. -
Élie Domota : « L’État a la volonté manifeste de laisser la Guadeloupe dans un marasme »
Élie Domota, porte-parole du LKP, mercredi 1er décembre à Pointe-à-Pitre. © Photo CG / Mediapart
Le porte-parole du LKP (« Collectif contre l’exploitation ») est en première ligne de la mobilisation sociale qui agite l’île depuis deux semaines. Contrairement à ce qu’affirme l’exécutif, il estime que l’État est bien concerné par toutes les demandes du collectif.
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La visite du ministre Lecornu a renforcé la colère des Guadeloupéens
L'entrée du barrage de La Boucan jeudi matin. © CG
Le barrage de La Boucan est l'une des places fortes de la contestation actuelle sur l’île. À Sainte-Rose, le barrage n’est pas tant tenu au nom de la lutte contre l’obligation vaccinale que pour des problèmes bien plus larges. Eau, chlordécone, vie chère, mépris de la métropole... autant de sujets que la visite express du ministre des outre-mer a exacerbés.