Viols de Mazan, un procès historique Reportage

Au procès de Mazan, la défense des coaccusés charge « l’ogre » Dominique Pelicot

Lors de leurs plaidoiries, certains avocats des coaccusés de Dominique Pelicot ne retiennent pas leurs coups contre « le loup » ou « l’ogre » de Mazan, dont « l’œuvre criminelle est déjà inscrite au panthéon du mal ». Une façon de « se dédouaner », s’agace son avocate.

Christophe Gueugneau et Cécile Hautefeuille

Avignon (Vaucluse).– De l’art délicat de manier la métaphore. Mercredi 4 décembre, l’avocat Émile-Henri Biscarrat en est à la moitié de sa plaidoirie de défense. Il relate une « anecdote », datant d’octobre 2021, lorsqu’un confrère, mort depuis, qualifie Dominique Pelicot, ex-mari de Gisèle Pelicot qui a violé et fait violer son épouse préalablement sédatée à des centaines de reprises, de « loup de Mazan ». « Le loup qui a colonisé le Ventoux est arrivé en même temps que Dominique Pelicot » dans la région, relève l’avocat.

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