Viols de Mazan, un procès historique Reportage

Procès des viols de Mazan : « Transformer cette boue en matière noble »

Après plus de deux mois de débats, les avocats de Gisèle Pelicot ont présenté leurs plaidoiries mercredi. Ils ont notamment regretté qu’il n’existe pas en France de qualification de « viol de masse ». Mais espèrent que l’issue de ce procès servira à changer la société.

Christophe Gueugneau

Avignon (Vaucluse).– Durant deux heures et demie, mercredi 20 novembre, les deux avocats des parties civiles dans l’affaire des viols de Mazan ont tenté, lors de leur plaidoirie, d’amener ce procès, qui touche à sa fin, à servir de détonateur pour en finir avec « la culture du viol » et « l’idée que le corps des femmes est un objet de conquête ». Ce dossier gigantesque, dans lequel 51 hommes, dont le mari de la victime, sont accusés d’avoir violé près de 200 fois Gisèle Pelicot, alors sciemment droguée pour la rendre inconsciente, entre dans sa toute dernière phase.

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