Tweets racistes, messages homophobes, pseudos néonazis... Derrière leurs écrans, plusieurs collaborateurs de députés Rassemblement national se lâchent sans jamais être inquiétés. La plupart d’entre eux sont toujours en poste à l’Assemblée.
Une dizaine de collaborateurs de députés Rassemblement national ont des liens avec le syndicat d’extrême droite la Cocarde. Une organisation étudiante identitaire, proche de groupuscules violents.
Le récent licenciement de deux assistants parlementaires du RN n’a rien changé sur le fond : plusieurs autres collaborateurs de députés proches de groupuscules identitaires sont encore au poste. Une réalité qui illustre les liens persistants entre la mouvance radicale et le parti d’extrême droite.
Les propos racistes et homophobes attribués à Emmanuel Macron dans une enquête du « Monde », bien que démentis par l’Élysée, font écho à des années de discours réactionnaires d’un président qui s’est pourtant longtemps présenté comme progressiste.
Le député socialiste a posé les jalons, mercredi, de son mouvement censé reconnecter son parti aux ouvriers et aux employés. Une gauche « du travail », parfum Roussel-Ruffin, qui pense déjà au prochain congrès du parti.
Si La France insoumise a annoncé qu’elle déposera une motion de censure préalable du nouveau gouvernement, le reste du Nouveau Front populaire est partagé entre la tentation de jouer le jeu du parlementarisme et l’absence d’illusion sur un changement de cap politique.
Longtemps discret, le Parti national breton s’est récemment affiché à visage découvert dans un rassemblement à Nantes, lors duquel un élu a été agressé. Le groupuscule tente un ripolinage sur la forme pour se rapprocher des autonomistes, mais continue de porter un projet d’inspiration néonazie.
La stratégie du Rassemblement national consistant à laisser survivre le camp présidentiel crispe une partie de ses électeurs. Notamment ceux qui avaient précisément choisi le parti de Marine Le Pen dans l’espoir de renverser le macronisme.
Se revendiquant comme un moteur d’inclusion, les Jeux paralympiques se terminent ce dimanche en ayant attiré un large public. Mais les billets à petits prix, des sites à la vue imprenable et une exaltation des performance des athlètes français expliquent aussi l’attractivité de l’événement.
La nomination du nouveau premier ministre issu des rangs de LR suscite la méfiance des macronistes et la colère de la gauche, qui crie au déni de démocratie. La droite jubile et l’extrême droite apprécie sa position de faiseuse de rois.
Avec ses plus de 150 000 abonnés, le youtubeur est devenu l’un des porte-parole de la droite identitaire sur Internet. Passé par Sciences Po Lille, il y a laissé un mauvais souvenir. Lui réfute toutes les accusations portées par ses anciens camarades de promo.