Si le gouvernement est venu soutenir le personnel pénitentiaire ciblé par une large vague d’attaques, aucune mesure réclamée n’a été annoncée. L’occasion a surtout permis de s’enorgueillir d’une lutte efficace contre le narcotrafic, coupable désigné à ce stade, sans précaution.
Le quotidien avait été poursuivi en diffamation par le président du Rassemblement national, après une enquête remettant en doute ses activités d’assistant au Parlement européen. Il a été relaxé vendredi 21 mars, à dix jours d’un autre jugement décisif pour le parti d’extrême droite.
Les affaires s’accumulent pour l’organisation étudiante d’extrême droite : Mediapart révèle qu’un délégué national est visé par une plainte pour menaces de mort et qu’un responsable local, connu pour avoir relayé une chanson négationniste, vient d’être élu au conseil d’administration de l’université de Bourgogne.
Alors que le syndicat étudiant tente d’éteindre les polémiques autour de ses sections locales, Mediapart révèle que son délégué national Mathis Gachon a lui-même fait des saluts de Kühnen, une alternative au salut hitlérien. Il conteste une « interprétation » de ses gestes.
Le ministre de l’intérieur poursuit sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Dans le Nord, les militants de toute la droite se laissent séduire par une ligne dure. Et voient en Bruno Retailleau le possible retour d’un chef.
Premier établissement français à voter la fin d’un partenariat avec une université israélienne, Sciences Po Strasbourg a finalement fait machine arrière en décembre. Depuis, un conflit larvé oppose étudiants, professeurs et direction, et le dialogue semble s’être rompu.
L’ancien premier ministre a profité des états généraux de son parti pour tenter de tracer sa ligne politique. Malgré ses prises de position conservatrices, celui qui veut tourner la page Macron mise encore sur la recette de 2017. Sans convaincre particulièrement.
François Bayrou a profité de la motion de censure spontanée des socialistes pour les renvoyer à leurs contradictions et à leurs querelles de congrès, provoquant leur départ de l’hémicycle. Même à gauche, personne ne les a défendus.
À Paris, près de 300 personnes se sont réunies place du Panthéon pour dénoncer les coupes budgétaires massives qui touchent l’université et la recherche. « Ce n’est que le début », dit un syndicaliste.
Après que des saluts nazis ont été effectués par un étudiant lillois, un rassemblement a été organisé pour appeler à un sursaut de mobilisation. Les établissements concernés ont porté plainte. Tous cherchent des solutions face à une extrême droite de plus en plus décomplexée dans les amphis comme ailleurs.
Le président du Rassemblement national avait attaqué le quotidien, après une enquête mettant en doute son travail d’assistant au Parlement européen. Le procès n’a pourtant fait que confirmer le sérieux de l’investigation. La procureure a demandé la relaxe du journal.
Remportée par le RN en juillet, la première circonscription des Ardennes a été perdue six mois plus tard par le parti d’extrême droite, lors d’une législative partielle. Pour comprendre un tel revirement, Mediapart est retourné sur place, une circonscription rassemblant pourtant tous les ingrédients du succès de l’extrême droite.