Parlement Reportage

À l’Assemblée, la censure « en mousse » des socialistes vire à l’humiliation

François Bayrou a profité de la motion de censure spontanée des socialistes pour les renvoyer à leurs contradictions et à leurs querelles de congrès, provoquant leur départ de l’hémicycle. Même à gauche, personne ne les a défendus.

Mathieu Dejean et Clément Rabu

Une attaque en règle et des ennemis pour la vie. Voilà le bilan, très amer pour les socialistes, de l’examen de la motion de censure spontanée qu’ils avaient déposée à l’Assemblée nationale et qui a échoué, mercredi 19 février, avec 181 voix pour (il en fallait 289). Pendant de longues minutes, après que la députée socialiste Ayda Hadizadeh a défendu le texte appelant à censurer un gouvernement qui, « au lieu de tenir tête, plie l’échine » face à l’extrême droite, François Bayrou a lâché ses coups contre le Parti socialiste (PS) et en particulier son premier secrétaire, Olivier Faure.

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