Les Insoumis ainsi que deux communistes ont refusé de voter une résolution de l’Assemblée nationale pour qualifier de génocide « l’Holodomor » orchestré par Staline il y a quatre-vingt-dix ans. Alors que cet épisode est toujours l’objet de controverses chez les historiens, la gauche s’est, une fois encore, montrée désunie.
Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Déclenchant la fureur des oppositions et des responsables syndicaux, l’entretien télévisé du chef de l’État n’a guère rassuré les membres de sa propre majorité, où « les charmes présidentiels n’opèrent plus », selon l’expression d’une députée macroniste.
L’Assemblée nationale examine lundi deux motions de censure contre le gouvernement d’Élisabeth Borne qui ont néanmoins peu de chances d’être votées, ouvrant la voie à l’adoption définitive de la réforme des retraites.
La première ministre a pris la parole dans un hémicycle survolté pour annoncer le 49-3 sur la réforme des retraites. Une décision qui montre que le gouvernement a définitivement perdu sa majorité à l’Assemblée, et ouvre une crise politique et institutionnelle majeure.
Alors que le Sénat vote la réforme des retraites, ses membres bénéficient d’un des systèmes les plus favorables de la République, avec une pension mensuelle moyenne de 4 400 euros selon les calculs de Mediapart. Mais ce système est aussi le plus opaque : son président, troisième personnage de l’État, refuse de dire comment sera calculée sa retraite et encore moins combien il touchera.
Le texte, dont l’examen démarre jeudi au palais du Luxembourg, devrait être globalement soutenu par la droite, largement majoritaire. La gauche essaiera toutefois de se faire entendre dans le faux duel entre l’exécutif et le groupe Les Républicains.
Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Après des discussions qui se sont éternisées dans l’hémicycle, empêchant l’examen du très symbolique article 7 sur la mesure d’âge, la Nupes ressort fragilisée des deux semaines de débats.
Interrogé par un député socialiste, le ministre du travail s’est révélé incapable d’expliquer d’où provenait le chiffre de 40 000 personnes concernées par la retraite à 1 200 euros. Acculé, Olivier Dussopt a répondu : « Je n’ai pas à rendre de comptes. »
Retraites : le coup de force de Macron
— Parti pris
Lors des débats sur la réforme des retraites, élus de la majorité, des Républicains et du Rassemblement national dénoncent d’une même voix ou presque le comportement de la gauche, et plus particulièrement des Insoumis. Un pas de trois des plus dangereux.
Sous l’impulsion d’Insoumis souvent novices, le débat sur les retraites vire parfois au happening dans l’hémicycle. Un mélange de stratégie et de culture politique qui gêne leurs partenaires de gauche et dont la majorité tente de tirer profit.
L’opposition a eu beau se féliciter de la mise en minorité de l’exécutif sur la création d’un index senior, l’événement est surtout le fait d’un coup tactique des élus Les Républicains. Et ne présage rien quant à la suite de l’examen du texte réformant les retraites.
Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Vendredi, la sanction d’un Insoumis pour un tweet a enflammé un hémicycle, déjà très tendu par l’examen de la réforme des retraites. Renvoyant ainsi l’image d’un parlement bien loin des préoccupations des Français.
Une partie des députés de la Nupes considère que la mise au vote de l’article 7 du projet de loi, sur le report de l’âge légal, est un pari risqué. Leur idée : faire durer les débats pour l’esquiver. D’autres veulent y aller, espérant une bonne surprise à l’arrivée.
Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Après le refus de la présidente de l’Assemblée nationale d’examiner la motion référendaire portée par des centristes et l’ensemble de la gauche, la première journée d’examen de la réforme des retraites a continué dans une ambiance à couteaux tirés entre la majorité et l’opposition.
L’exécutif a écarté, en ce début d’année, la possibilité d’un jour sans chasse qu’espéraient les associations environnementales. À gauche, les positions ne sont pas unanimes sur le sujet tant les pratiques sont diverses. Entretien croisé.
Retraites : le coup de force de Macron
— Reportage
Arc-boutés sur leur idée de « sauver » le système par répartition via l’allongement de deux ans du temps de travail, les macronistes ont écarté en commission toutes les pistes de financement alternatives proposées par la Nupes.