Ce lundi 2 décembre, Tarik Safraoui a reçu Ellen Salvi, tout juste rentrée d’un reportage en Kanaky/Nouvelle-Calédonie. Elle a répondu en direct à vos questions sur ce sujet ainsi que sur la crise politique en France.
Seuls les Insoumis ont refusé de suivre l’exécutif qui voulait créer un front uni contre l’accord de libre-échange « tel qu’envisagé par la Commission européenne ». D’importantes divergences de fond demeurent derrière l’apparent consensus.
Le texte de La France insoumise visant à compléter la définition pénale des infractions d’agression sexuelle et de viol n’a pas fait l’unanimité, mercredi 20 novembre à la commission des lois. Une autre proposition, transpartisane, est en préparation.
Interpellé pendant qu’il achetait de la drogue, l’élu insoumis a, selon nos informations, financé sa consommation avec ses frais de députés. Interrogé par Mediapart, Andy Kerbrat admet avoir « fait n’importe quoi » avant de rembourser l’Assemblée, et revient longuement sur le « merdier » dans lequel il s’est « enfermé ».
Alors que Michel Barnier a ouvert la porte à un assouplissement de la loi sur le « ZAN », la droite sénatoriale vient de déposer une proposition de loi qui pose les bases d’un détricotage en règle du texte.
Des heures de discussions sans lendemain, des votes dans l’hémicycle qui comptent pour rien… Le travail parlementaire n’a jamais semblé aussi vain que lors de cette séquence hautement dysfonctionnelle orchestrée par le pouvoir. Récit.
Dans un hémicycle déserté par les macronistes et la droite LR, les députés ont fait voter 20 milliards d’euros supplémentaires pour financer la Sécurité sociale. Si elle sera balayée par le 49-3, cette victoire inattendue illustre la déréliction de la coalition au pouvoir.
Le premier ministre s’apprête à contourner l’Assemblée nationale, où il ne peut s’appuyer ni sur les macronistes ni sur la droite LR pour le tirer d’affaires. Par une manœuvre piégeant la gauche de l’hémicycle, il souhaite renvoyer le texte au Sénat, plus en phase avec sa politique.
Depuis des jours, les débats budgétaires se tiennent dans un hémicycle clairsemé. Signe que rien ne va déjà plus dans la coalition au pouvoir, ce sont les députés macronistes et Les Républicains qui manquent le plus à l’appel.
En mettant l’abrogation de la réforme des retraites à l’ordre du jour de sa niche parlementaire, le Rassemblement national fait d’une pierre deux coups : se donner un vernis social à peu de frais tout en divisant le Nouveau Front populaire.
L’examen du projet de loi de finances a commencé lundi 21 octobre à l’Assemblée. Son issue paraît écrite : le gouvernement va le faire adopter par 49-3, faute de majorité. Mal à l’aise avec son propre budget, la coalition au pouvoir a été mise en minorité plusieurs fois en commission.
Les socialistes ont exclu de participer à un intergroupe avec les autres partis de la coalition arrivée en tête aux législatives. Un refus qui révèle en creux le retour des forces centrifuges à gauche.
Comptables de la situation désastreuse des comptes publics, les députés du groupe Ensemble pour la République, emmenés par l’ancien premier ministre Gabriel Attal, appellent à poursuivre la politique qui a pourtant conduit à la catastrophe budgétaire.
L’ex-ministre des solidarités et des familles se voit reprocher d’avoir menti sous serment lorsqu’elle avait été interrogée sur ses liens d’amitié avec la principale lobbyiste du secteur des crèches privées. Le parquet de Paris devra décider de lancer ou non des poursuites.
Les députés lepénistes ont refusé de voter la motion de censure de la gauche, assurant de fait au premier ministre de rester pour l’instant à son poste. La gauche, elle, n’a pas retenu ses coups contre ce gouvernement « illégitime ».
Plusieurs macronistes ont dealé avec l’extrême droite pour obtenir des présidences de délégation ou de commission. De quoi créer d’importants remous au sein d’un hémicycle où bon nombre de députés ont été élus grâce au front républicain.