Le suppléant du nouveau ministre Laurent Marcangeli, qui vient de faire son entrée à l’Assemblée nationale, a été mis en examen pour complicité de faux. Il est au cœur d’une affaire de fausses procurations, après avoir été mis en cause par un gendarme de son village corse.
Faute de suspension de la réforme des retraites et au vu de l’absence de modification substantielle du futur budget, la députée de Seine-Saint-Denis est l’une des huit socialistes à avoir décidé de voter contre la position de son propre parti, en faveur de la motion de censure du gouvernement. Explications.
Les socialistes envisageaient dans un premier temps de ne pas censurer le gouvernement malgré l’absence de suspension de la réforme des retraites. Mais après le discours de François Bayrou et une fronde en interne, une partie du groupe a réalisé une nouvelle volte-face, rendant la situation plus illisible encore.
331 députés du NFP et du RN ont voté la censure du gouvernement de Michel Barnier. À l’Assemblée, l’événement, historique bien qu’attendu, a déclenché les hauts cris d’un camp présidentiel refusant toujours d’accepter la réalité politique des urnes.
En engageant la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le premier ministre s’expose à une motion de censure. Elle sera votée, mercredi, malgré ses dernières compromissions avec l’extrême droite.
Ce lundi 2 décembre, Tarik Safraoui a reçu Ellen Salvi, tout juste rentrée d’un reportage en Kanaky/Nouvelle-Calédonie. Elle a répondu en direct à vos questions sur ce sujet ainsi que sur la crise politique en France.
Seuls les Insoumis ont refusé de suivre l’exécutif qui voulait créer un front uni contre l’accord de libre-échange « tel qu’envisagé par la Commission européenne ». D’importantes divergences de fond demeurent derrière l’apparent consensus.
Le texte de La France insoumise visant à compléter la définition pénale des infractions d’agression sexuelle et de viol n’a pas fait l’unanimité, mercredi 20 novembre à la commission des lois. Une autre proposition, transpartisane, est en préparation.
Interpellé pendant qu’il achetait de la drogue, l’élu insoumis a, selon nos informations, financé sa consommation avec ses frais de députés. Interrogé par Mediapart, Andy Kerbrat admet avoir « fait n’importe quoi » avant de rembourser l’Assemblée, et revient longuement sur le « merdier » dans lequel il s’est « enfermé ».
Alors que Michel Barnier a ouvert la porte à un assouplissement de la loi sur le « ZAN », la droite sénatoriale vient de déposer une proposition de loi qui pose les bases d’un détricotage en règle du texte.
Des heures de discussions sans lendemain, des votes dans l’hémicycle qui comptent pour rien… Le travail parlementaire n’a jamais semblé aussi vain que lors de cette séquence hautement dysfonctionnelle orchestrée par le pouvoir. Récit.
Dans un hémicycle déserté par les macronistes et la droite LR, les députés ont fait voter 20 milliards d’euros supplémentaires pour financer la Sécurité sociale. Si elle sera balayée par le 49-3, cette victoire inattendue illustre la déréliction de la coalition au pouvoir.
Le premier ministre s’apprête à contourner l’Assemblée nationale, où il ne peut s’appuyer ni sur les macronistes ni sur la droite LR pour le tirer d’affaires. Par une manœuvre piégeant la gauche de l’hémicycle, il souhaite renvoyer le texte au Sénat, plus en phase avec sa politique.
Depuis des jours, les débats budgétaires se tiennent dans un hémicycle clairsemé. Signe que rien ne va déjà plus dans la coalition au pouvoir, ce sont les députés macronistes et Les Républicains qui manquent le plus à l’appel.
En mettant l’abrogation de la réforme des retraites à l’ordre du jour de sa niche parlementaire, le Rassemblement national fait d’une pierre deux coups : se donner un vernis social à peu de frais tout en divisant le Nouveau Front populaire.
L’examen du projet de loi de finances a commencé lundi 21 octobre à l’Assemblée. Son issue paraît écrite : le gouvernement va le faire adopter par 49-3, faute de majorité. Mal à l’aise avec son propre budget, la coalition au pouvoir a été mise en minorité plusieurs fois en commission.