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RSA: Méhaignerie renonce à sa franchise, pas à faire payer les plus riches

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Pierre Méhaignerie, président de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, assure que les députés UMP ne voteront pas le texte sur le RSA en l'état. Il juge indéfendable que les plus aisés ne participent pas à l'effort de solidarité.

A l’Assemblée, le groupe UMP féminise sa direction

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Partie de chaises musicales, mercredi, à l'Assemblée nationale où les députés du groupe UMP renouvelaient une centaine de postes de responsabilité, des vice-présidents aux membres du bureau. Catherine Vautrin a, comme prévu, décroché l'une des trois vice-présidences de l'Assemblée, ce poste ayant été réservé à une femme cette année. Le nouveau secrétaire général adjoint de l'UMP, Christian Estrosi, fait quant à lui son entrée au sein du bureau du groupe.

Constitution: Rachida Dati est attendue au tournant

Parlement — Parti pris

A partir de ce mardi 17 juin, Rachida Dati doit défendre la réforme des institutions devant le Sénat. Après une prestation à l'Assemblée nationale jugée mitigée par les bancs de droite, franchement ratée par la gauche, la garde des Sceaux prétend ne "rien changer" à ses méthodes. Le groupe UMP et les centristes l'attendent pourtant de pied ferme, remontés contre certaines dispositions majeures introduites par les députés.

Pierre Méhaignerie : « Il faut plus de justice »

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Les réformes de Nicolas Sarkozy sont-elles justes ? Pour Mediapart, le président de la la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie, tire le bilan d'un an de politique sociale. Pour ce centriste, issu de la plus pure tradition sociale-libérale, les réformes n’ont pas été assez expliquées. « Les réformes ne seront acceptées que si elles sont perçues comme juste », insiste-t-il. Son idée fixe: « corriger le paquet fiscal » voté à l’été 2007, par des mesures plus équilibrées.

Les députés taillent en pièces la loi OGM voulue par le Sénat

Parlement — Reportage

Les députés ont, jeudi et vendredi, bouleversé avec l'accord du ministre Jean-Louis Borloo le projet de loi sur les OGM tel qu'il avait été adopté par les sénateurs en février. Innovations principales : la possibilité d'interdire la culture d'OGM dans certaines zones géographiques pour mieux protéger l'agriculture traditionnelle et les labels de qualité.

Faucher des parcelles OGM sera puni de deux ans de prison et 75.000 euros d'amende

Parlement

Les députés de la majorité, qui examinent le projet de loi sur les OGM, ont décidé de créer un délit spécifique de "fauchage" des parcelles de plants OGM. C'est, explique le rapporteur, la contrepartie nécessaire à l'information qui sera désormais faite, avec la publication des listes de parcelles ensemencées. Information publique qui était prévue par le Grenelle de l'environnement. Lire aussi: La FNSEA fait campagne pour les OGM, accuse le PS