Pour la première fois depuis deux semaines, un témoin important de l’affaire Cahuzac s’est montré ostensiblement embarrassé, mercredi 5 juin, devant les membres de la commission d’enquête parlementaire qui tentent d’établir l’existence d’éventuels dysfonctionnements au sein de l’appareil d’État dans la gestion du scandale. Il s’agit de Marie-Hélène Valente, ancienne chef de cabinet du ministre déchu. Explications.
La commission d'enquête parlementaire a ouvert, ce mardi matin, ses travaux en auditionnant Edwy Plenel et Fabrice Arfi, avant Michel Gonelle, cet après-midi, puis des membres du cabinet de Bernard Cazeneuve, qui a succédé à Jérôme Cahuzac au budget.
Le parti socialiste est la principale victime du premier tour des trois législatives partielles disputées dimanche. La droite, elle, sort gagnante tandis que le FN bénéficie peu de l'impopularité du gouvernement et de la crise de la droite.
À l’Assemblée, la création d’un groupe filloniste dissident (baptisé Rassemblement-UMP) pourrait coûter cher au groupe UMP « canal historique », présidé par Christian Jacob (le bras droit de Jean-François Copé).
La discussion sur le budget de la Sécurité sociale a été l'occasion pour les lobbies de sortir du bois, la plupart du temps relayés par les élus UMP. Brasseurs de bière, fabricants de boissons énergisantes, labos... Cette année aussi, ils étaient en embuscade.
On attendait cette majorité pléthorique plutôt passive. Elle donne au contraire quelques premiers signes de vivacité, même s'ils sont parfois contradictoires. Ce mardi débute le premier vote du budget. Dans le même temps, une partie du groupe entend muscler la future loi sur le mariage et l'adoption pour tous. L'occasion de nouvelles passes d'armes entre le gouvernement et sa majorité.
Le président de l'Assemblée nationale a présenté mardi ses propositions de réformes, encore trop timides. Il renonce notamment à instaurer le moindre contrôle sur les frais de mandat des députés. Et n'évoque pas les emplois familiaux... alors qu'il a lui-même embauché son épouse dans son cabinet.
Le parti socialiste emporte une nette victoire, renouant avec des scores historiques (34,4 % des voix) et pouvant espérer, seul, une majorité absolue dans la future Assemblée. Ce serait du jamais vu depuis 1981. Mais cette victoire s'accompagne de sérieux reculs : une abstention record ; l'affaiblissement des autres forces de gauche, écologistes et Front de gauche ; la disparition du centre indépendant rêvé par François Bayrou. Autant d'alarmes pour les mois qui viennent.
Les Etats-Unis et le Canada constituent une même circonscription pour les Français de l'étranger. La campagne y est marquée par les fortes divisions de la droite. Mais cette élection intéresse-t-elle les 160 000 Français inscrits ? Carnet de campagne en Amérique du Nord.
Gérard Larcher, président (UMP) du Sénat sortant, avait discrètement octroyé pendant trois ans un bureau spécial à l'élu et industriel Serge Dassault, dans les bâtiments de la présidence, au Petit Luxembourg. A quel titre? L'âge, répond benoîtement l'avionneur.
Comme prévu, Jean-Pierre Bel a été élu à la présidence du Sénat. Le président sortant, Gérard Larcher (UMP), qui n'a pas fait le plein des voix dans son camp, ne s'est pas battu. Dans les coulisses, une autre bagarre a commencé, pour les postes à responsabilité.
Coup de théâtre au Sénat. Lundi 11 juillet, la majorité a volé au secours de «l'écrêtement», ce dispositif qui autorise les élus cumulards à redistribuer leur «surplus» de revenus à des collègues, proches ou amis. «C'est parfaitement dégueulasse», réagit le député Franck Gilard, bien isolé à l'UMP.
Une poignée de députés UMP s'est présentée jeudi au débat sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, inscrit à l'ordre du jour par le PS. Mission: faire profil bas, éviter tout dérapage. Toute la gauche a réclamé la fin d'une «discrimination».
L'Assemblée a adopté le texte instaurant une amende pour les élus qui remplissent une fausse déclaration de patrimoine. Dix députés UMP, convaincus qu'il fallait une peine de prison, ont refusé de le voter.
Dans un rapport d'information que Mediapart s'est procuré en avant-première, deux sénateurs PS et UMP dénoncent le manque de contrôle effectué sur les sondages politiques et appellent à des changements rapides. La «commission des sondages», autorité administrative indépendante, «souffre d'un déficit de légitimité» et s'avère «insuffisamment efficace», ajoutent Hugues Portelli et Jean-Pierre Sueur.