Parlement Reportage

Sénat : fin d'un faux suspense, poursuite des négociations

Comme prévu, Jean-Pierre Bel a été élu à la présidence du Sénat. Le président sortant, Gérard Larcher (UMP), qui n'a pas fait le plein des voix dans son camp, ne s'est pas battu. Dans les coulisses, une autre bagarre a commencé, pour les postes à responsabilité.

Michaël Hajdenberg et Mathilde Mathieu

Pour la première fois sous la Ve République, un socialiste rafle la présidence du Sénat. Samedi 1er octobre, Jean-Pierre Bel a remporté «le plateau» dès le premier tour de scrutin, par 179 suffrages contre 134 pour le président sortant Gérard Larcher (UMP) et 29 pour la centriste Valérie Létard (proche de Jean-Louis Borloo). Le résultat est sans bavure. Si plusieurs ténors UMP avaient laissé entendre, dimanche dernier, qu'ils profiteraient du caractère secret du vote pour débaucher des voix de gauche et maintenir Gérard Larcher en poste, Nicolas Sarkozy avait sifflé dès mardi la fin de la récré et fait passer la consigne: zéro coup tordu, «de la dignité».

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