Le parti socialiste est la principale victime du premier tour des trois législatives partielles disputées dimanche 9 décembre. La droite, elle, sort gagnante, malgré la quasi-scission de l'UMP et l'affrontement entre Jean-François Copé et François Fillon. Enfin, le FN bénéficie peu de l'impopularité du gouvernement et de la crise de la droite. Ces scrutins intermédiaires ont été marqués par une très forte abstention. Même si les trois circonscriptions (dans l'Hérault, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne) sont traditionnellement très à droite, l'avertissement est réel pour le PS, sept mois après l'élection de François Hollande.
À Béziers (Hérault), l'UMP (pro-Copé) Élie Aboud, qui avait fait une campagne très locale et basée sur sa personne, arrive largement en tête du premier tour avec 42,61 % des voix. La candidate sortante Dolorès Roqué, élue en juin par surprise avec dix voix d'avance dans cette circonscription très à droite, recueille 27,73 %. La candidate du Front national, France Jamet, ne parvient pas à se qualifier pour le second tour, n'ayant pas atteint les 12,5 % des inscrits. L'abstention atteint 58,46 %, près de deux fois plus qu'en juin. L'analyse du nombre de voix de chaque candidat indique la démobilisation de l'électorat socialiste : Dolorès Roqué (PS) perd près de 5 000 voix par rapport au premier tour de juin, alors qu'Élie Aboud n'en perd que 1 900. La candidate du Front national, France Jamet, perd plus de 3 000 voix.
Législatives partielles : le PS en difficulté
Le parti socialiste est la principale victime du premier tour des trois législatives partielles disputées dimanche. La droite, elle, sort gagnante tandis que le FN bénéficie peu de l'impopularité du gouvernement et de la crise de la droite.
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