Début ce mardi du marathon budgétaire au Parlement. Le budget 2015 prévoit 21 milliards d'euros d'économie. Mais il est trop austère pour la gauche du PS et une partie de la majorité. Et pas assez rigoureux pour Bruxelles.
Six parlementaires «frondeurs» qui n'avaient pas voté la confiance à Manuel Valls ont été informés qu'ils ne pourraient plus siéger à la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, là où seront examinées plusieurs mesures très contestées. Une punition, que le chef des députés PS, Bruno Le Roux, assume.
Visite du Sénat, vu de l’intérieur, à quelques heures de son probable retour à droite. La sénatrice écologiste Marie-Christine Blandin, invitée cette semaine d’Objections, est une élue originale. Pas seulement parce qu’elle est le symbole de la force et des faiblesses de l’écologie politique, mais surtout parce qu’elle témoigne sans fausse pudeur.
Mardi 16 septembre, Manuel Valls va de nouveau solliciter la confiance de sa majorité. Appartenant à l'aile gauche, Nathalie Chabanne s'abstiendra. Mais elle n'imagine pas voter contre. « Je n'ai pas peur pour mon poste, c'est le cadet de mes soucis. Mais je crains l'explosion du PS qui en découlera. »
Le 28 septembre, la gauche devrait perdre la majorité au Sénat. Sauf surprise, la Haute Assemblée va repasser à droite. Ce qui n'empêchera pas le gouvernement de faire passer ses textes de loi, mais risque de ralentir la machine parlementaire.
En vue du vote de confiance au gouvernement mardi 16 septembre, la maire PS de Lille, Martine Aubry, a fait savoir samedi 13 septembre qu'elle est « pour l'indépendance de chacun ».
Une tribune de 200 députés socialistes appelle au « rassemblement » derrière Hollande. Un soutien massif. Sauf que des élus ont signé bien avant le remaniement, dès le début août, et assurent qu'elle ne vaut pas « blanc-seing » au tournant social-libéral que vient d'opérer l'exécutif.
Les déclarations d'intérêts publiées sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique révèlent que 124 parlementaires ont récolté ensemble en 2013 au moins 7 millions d'euros de revenus dans le privé.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, créée après le choc de l’affaire Cahuzac, a publié, jeudi 24 juillet, les déclarations d’intérêts des 925 députés et sénateurs français. Pour y voir un peu plus clair, Mediapart met l’accent sur une quinzaine de situations qui interrogent, à droite comme à gauche.
Les députés ont commencé d’examiner mercredi la future carte des régions, élaborée à la hâte sous la pression du chef de l’État. La discussion va durer des mois. Hollande en fait un symbole de sa volonté modernisatrice mais le parcours est semé d’embûches.
Le Parlement a autorisé mercredi la désignation pour six ans de l'ancien ministre RPR au poste de Défenseur des droits. Le choix inattendu de François Hollande a été validé, y compris par certains élus de gauche. « On est chez les fous ! » lâche un député PS.
Les députés ont voté ce mardi 8 juillet le « pacte de responsabilité et de solidarité » de François Hollande, qui contient des baisses massives de cotisations sociales pour les entreprises. 35 socialistes se sont abstenus, aucun n’a voté contre. Plusieurs d’entre eux dénoncent le « virage idéologique » de l’exécutif des derniers jours.
La discussion sur cette mesure emblématique de la nouvelle politique économique de François Hollande a été vive cette semaine. Le vote, mardi 8 juillet, sera une épreuve de vérité pour le gouvernement et les contestataires socialistes. Instantanés.
Après de longs débats, les députés PS contestataires ont voté le budget rectificatif qui contient des baisses d'impôt et 4 milliards d’euros d’économies. Manuel Valls peut souffler. Le bras de fer se poursuit sur le symbolique pacte de responsabilité qui sera voté mardi prochain.
La présidence tenue par le « hollandais » Bruno Le Roux, contesté en interne, est remise en jeu. L'ancien ministre Philippe Martin est intéressé par le poste mais devrait renoncer au vu du rapport de force dans le groupe.