Une tribune de 200 députés socialistes appelle au « rassemblement » derrière Hollande. Un soutien massif. Sauf que des élus ont signé bien avant le remaniement, dès le début août, et assurent qu'elle ne vaut pas « blanc-seing » au tournant social-libéral que vient d'opérer l'exécutif.
Les déclarations d'intérêts publiées sur le site de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique révèlent que 124 parlementaires ont récolté ensemble en 2013 au moins 7 millions d'euros de revenus dans le privé.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, créée après le choc de l’affaire Cahuzac, a publié, jeudi 24 juillet, les déclarations d’intérêts des 925 députés et sénateurs français. Pour y voir un peu plus clair, Mediapart met l’accent sur une quinzaine de situations qui interrogent, à droite comme à gauche.
Les députés ont commencé d’examiner mercredi la future carte des régions, élaborée à la hâte sous la pression du chef de l’État. La discussion va durer des mois. Hollande en fait un symbole de sa volonté modernisatrice mais le parcours est semé d’embûches.
Le Parlement a autorisé mercredi la désignation pour six ans de l'ancien ministre RPR au poste de Défenseur des droits. Le choix inattendu de François Hollande a été validé, y compris par certains élus de gauche. « On est chez les fous ! » lâche un député PS.
Les députés ont voté ce mardi 8 juillet le « pacte de responsabilité et de solidarité » de François Hollande, qui contient des baisses massives de cotisations sociales pour les entreprises. 35 socialistes se sont abstenus, aucun n’a voté contre. Plusieurs d’entre eux dénoncent le « virage idéologique » de l’exécutif des derniers jours.
La discussion sur cette mesure emblématique de la nouvelle politique économique de François Hollande a été vive cette semaine. Le vote, mardi 8 juillet, sera une épreuve de vérité pour le gouvernement et les contestataires socialistes. Instantanés.
Après de longs débats, les députés PS contestataires ont voté le budget rectificatif qui contient des baisses d'impôt et 4 milliards d’euros d’économies. Manuel Valls peut souffler. Le bras de fer se poursuit sur le symbolique pacte de responsabilité qui sera voté mardi prochain.
La présidence tenue par le « hollandais » Bruno Le Roux, contesté en interne, est remise en jeu. L'ancien ministre Philippe Martin est intéressé par le poste mais devrait renoncer au vu du rapport de force dans le groupe.
Le gouvernement verrouille l'examen du budget rectificatif qui a eu lieu cette semaine, les socialistes contestataires n'arrivent pas à faire voter leurs amendements. Mais une nouvelle géographie de la gauche s'esquisse, en direct, dans les travées de l'hémicycle.
Le budget rectificatif, déclinant les premières mesures du pacte de responsabilité et du plan d'économies de 50 milliards, est examiné à partir de lundi à l'Assemblée. Un rapport parlementaire pointe « l'impact récessif sur la croissance » du dispositif qui pourrait «entraîner la suppression de 250 000 emplois à l'horizon 2017». Une partie des députés PS menacent de ne pas le voter.
Le ministre des relations avec le Parlement traite les députés rebelles de « soi-disant socialistes ». Le président du groupe PS les menace de façon à peine voilée d’exclusion du parti : avant un mois de discussions budgétaires à haut risque pour le gouvernement, les dirigeants de la majorité tentent de verrouiller.
Manuel Valls et François Hollande n'auront eu que quelques semaines de répit avec leur majorité. Alors que le gouvernement boucle le budget rectificatif qui mettra en musique le « pacte de responsabilité », l'Appel des 100 parlementaires socialistes propose des alternatives et presse François Hollande d'« engager le tournant promis en 2012 ».
La réforme pénale supprime certaines mesures sécuritaires emblématiques de l’époque Sarkozy. Mais d’autres subsistent et des sujets importants ne sont pas abordés, de peur d'alimenter le procès en laxisme de la droite. La garde des Sceaux ne cache pas ses impatiences.
La réforme pénale, examinée à partir de ce mardi à l'Assemblée, contient des « avancées », selon Matthias Fekl, qui déplore que plusieurs dispositifs introduits par Sarkozy, comme les tribunaux correctionnels pour mineurs ou la rétention de sûreté, restent en vigueur. Quant à la peine de probation, créée par la loi, le député regrette le refus du gouvernement d'étendre son champ d'application.