Par des indiscrétions en privé, le président de l'Assemblée nationale a biaisé la procédure de nomination du futur PDG de La Chaîne parlementaire, et imposé sa candidate avant même que les auditions publiques n'aient lieu.
La loi censée encadrer les pratiques des multinationales et de leurs sous-traitants à l’étranger sera enfin examinée à l’Assemblée nationale le 30 mars, après deux ans de tractations. Dans une version très édulcorée.
Après deux jours de conflit entre les députés frondeurs et le gouvernement, l'exécutif a choisi la voie de l'article 49-3 pour éviter tout risque de vote contre la loi Macron. Un conseil des ministres a été convoqué en urgence à l’Élysée dans l'après-midi. Les dissensions au sein du PS témoignent d'une profonde crise à gauche.
Le recours au 49-3 est le symbole politique de l’autoritarisme des faibles. Depuis les attentats de Paris, le pouvoir veut croire en « un esprit du 11-Janvier ». Il s'agit d'une fuite en avant solitaire, dans laquelle l'état de « guerre contre le terrorisme » permet de faire taire toute interrogation.
Dans l'ancien bastion de Pierre Moscovici, le PS a réussi à se qualifier dimanche pour le second tour de la législative partielle. Mais il a perdu plus de 9 000 voix en deux ans et demi. Le FN, en tête, peut prétendre à la victoire. Soutien au PS ou "ni-ni" ? L'UMP, éliminée de la course, se prononcera mardi.
Galvanisé, le premier ministre s'est fait ovationner à quatre reprises par l'Assemblée nationale au cours d'un long discours d'hommage aux victimes des attentats de Paris. Célébrant « l'esprit du 11 janvier », Manuel Valls s'est posé en garant de l'unité nationale. « Il se dit que son heure est venue », dit un ministre.
Après les immenses cortèges de dimanche, le gouvernement a annoncé des mesures antiterroristes. Le Parlement pourrait créer une commission d'enquête parlementaire sur les attentats de Paris commune à l'Assemblée et au Sénat.
Avec 14,6 % seulement, le parti socialiste a été éliminé dimanche au premier tour d'une législative partielle à Troyes. Trois électeurs sur quatre ne se sont pas déplacés. Le Front national progresse de 10 points.
Les députés ont débattu de la résolution proposée par les socialistes visant à reconnaître l’État palestinien. La quasi-unanimité à gauche a fait face au blocage de la droite. La question n'a pas transcendé les clivages partisans. Le vote interviendra mardi.
Après l'annonce de la Suède et le vote du Parlement britannique pour reconnaître l'État de la Palestine, des parlementaires veulent soumettre une résolution à l'Assemblée et au Sénat. Les députés socialistes se prononcent mercredi 12 novembre sur un texte.
Début ce mardi du marathon budgétaire au Parlement. Le budget 2015 prévoit 21 milliards d'euros d'économie. Mais il est trop austère pour la gauche du PS et une partie de la majorité. Et pas assez rigoureux pour Bruxelles.
Six parlementaires «frondeurs» qui n'avaient pas voté la confiance à Manuel Valls ont été informés qu'ils ne pourraient plus siéger à la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, là où seront examinées plusieurs mesures très contestées. Une punition, que le chef des députés PS, Bruno Le Roux, assume.
Visite du Sénat, vu de l’intérieur, à quelques heures de son probable retour à droite. La sénatrice écologiste Marie-Christine Blandin, invitée cette semaine d’Objections, est une élue originale. Pas seulement parce qu’elle est le symbole de la force et des faiblesses de l’écologie politique, mais surtout parce qu’elle témoigne sans fausse pudeur.
Mardi 16 septembre, Manuel Valls va de nouveau solliciter la confiance de sa majorité. Appartenant à l'aile gauche, Nathalie Chabanne s'abstiendra. Mais elle n'imagine pas voter contre. « Je n'ai pas peur pour mon poste, c'est le cadet de mes soucis. Mais je crains l'explosion du PS qui en découlera. »
Le 28 septembre, la gauche devrait perdre la majorité au Sénat. Sauf surprise, la Haute Assemblée va repasser à droite. Ce qui n'empêchera pas le gouvernement de faire passer ses textes de loi, mais risque de ralentir la machine parlementaire.
En vue du vote de confiance au gouvernement mardi 16 septembre, la maire PS de Lille, Martine Aubry, a fait savoir samedi 13 septembre qu'elle est « pour l'indépendance de chacun ».