Parlement

Grâce à l’extrême droite, Richard Ferrand devient président du Conseil constitutionnel

L’abstention des députés du Rassemblement national a permis à Richard Ferrand d’être nommé à une voix près. Une majorité de parlementaires a voté contre. Mais en nombre insuffisant pour bloquer ce choix du président de la République. 

Fabien Escalona et Youmni Kezzouf

À une voix près, Richard Ferrand a échappé à un camouflet personnel, qui aurait également été celui du président de la République. Après le vote des commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat à la mi-journée, après une heure et demie d’audition dans chaque enceinte, sa nomination à la présidence du Conseil constitutionnel, proposée par Emmanuel Macron, est donc validée. Depuis plusieurs semaines, elle était contestée par les oppositions et un grand nombre de professionnel·les du droit et de défenseur et défenseuses des libertés publiques, craignant pour la crédibilité de la justice constitutionnelle en France.

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