J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après la décision de trois juges de bloquer son programme de taxes douanières, le président des États-Unis et ses partisans ont dénoncé une « tyrannie judiciaire ». Une attaque qui s’inscrit dans une offensive contre tous les contre-pouvoirs et vise aussi la prestigieuse université Harvard.
Inspiré par le système de missiles de défense israélien, le président états-unien affirme vouloir protéger son pays de toutes attaques de missiles ou de drones. Il reprend surtout une vieille idée des années 1980, faisant craindre une militarisation de l’espace et une nouvelle course aux armements.
Dans son nouvel ouvrage « La Contre-Révolution californienne », l’historienne Sylvie Laurent s’intéresse à l’alliance techno-réactionnaire entre la Silicon Valley et Donald Trump. Elle remonte à ses racines, en Californie dans les années 1960, avec Ronald Reagan.
Le coup de téléphone entre Vladimir Poutine et Donald Trump ainsi que la tournée de ce dernier au Proche-Orient permettent de mieux comprendre les ressorts de sa diplomatie. Washington ne peut plus se permettre d’être le « gendarme du monde », et la priorité est la rivalité avec Pékin.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à envoyer des détenus à l’étranger pour faire face à la surpopulation carcérale. Nouvelle illustration d’un discours centré sur la répression, sans penser les alternatives à la prison. Entretien avec l’universitaire Vanessa Codaccioni, qui vient de publier « Comment les États répriment ».
La vie de José Mujica, plus connu comme « Pepe », ancien guérillero et président de l’Uruguay, petit pays d’Amérique du Sud, entre 2010 et 2015, a été un roman. Son action politique mais aussi son style de vie sobre ont contribué à forger son mythe.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président états-unien s’est engagé dans une frénésie de négociations, qu’elles soient commerciales ou diplomatiques. Elles lui permettent de saturer l’espace politique et médiatique, mais aussi de faire avancer les intérêts de ses affaires familiales.
Donald Trump a mis fin au programme de protection temporaire de plus de 500 000 migrants en provenance d’Amérique latine et notamment de Haïti. Même si la justice états-unienne a suspendu son application, des Haïtiens cherchent à fuir vers le voisin du nord. Mais les restrictions sont nombreuses.
La traditionnelle parade militaire russe du 9-Mai, que l’Ukraine avait menacé de perturber, s’est finalement déroulée sous haute surveillance mais sans accroc. Quant à la « trêve » opportunément prononcée par Vladimir Poutine, elle ne semble pas avoir été suivie par son armée.
Pour Laurent Gayer, spécialiste du Pakistan, l’armée pakistanaise, dont la raison d’être est d’assurer la sécurité du pays face à l’ennemi historique indien, va devoir défendre son honneur. D’autant plus que les militaires ont été fragilisés par des conflits intérieurs ces derniers mois.
Après sa victoire aux élections, le premier ministre Mark Carney se rend à la Maison-Blanche, mardi 6 mai, où il doit rencontrer Donald Trump. Un premier test pour celui qui s’est présenté comme le plus apte à résister au président des États-Unis et à ses projets d’annexer le Canada.
Le Parti libéral mené par le premier ministre Mark Carney a remporté lundi les élections fédérales au Canada, devant les conservateurs, mais sans obtenir de majorité au Parlement. Malgré leur défaite, les formations de gauche, le Nouveau Parti démocratique et le Parti vert, pourraient monnayer leur soutien.
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Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.