J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’Iran a frappé l’État hébreu vendredi soir, en riposte à l’attaque sans précédent d’Israël la veille, qui a bombardé des sites militaires et nucléaires et tué les plus hauts commandants militaires du régime islamique. Dans la journée, Donald Trump a appelé l’Iran à signer au plus vite un accord sur son programme nucléaire.
La prestigieuse université états-unienne a choisi une étudiante chinoise pour prononcer le traditionnel discours de la remise des diplômes. Une prestation qui a provoqué nombre de réactions, enthousiastes ou critiques, à la fois aux États-Unis et dans son pays d’origine.
Le président des États-unis a décidé d’envoyer la garde nationale à Los Angeles, en se passant de l’accord du gouverneur. Il a même menacé d’envoyer en prison celui qui est présenté comme un des candidats possibles des démocrates à la présidentielle de 2028.
Un peu partout dans le monde, les gauches cherchent les meilleurs moyens de lutter contre la fascisation en cours. Mediapart donne la parole à certaines de ses figures. Premier entretien avec l’Argentine Myriam Bregman, du Parti des travailleurs socialistes (PTS), opposante au président Javier Milei.
Dans son nouveau roman, « Wanted », l’écrivain Philippe Claudel se confronte à la situation états-unienne contemporaine dans une fiction politique à la dimension farcesque, dont Elon Musk et Donald Trump sont les personnages principaux.
Il y a encore quelques jours, le président Donald Trump et le milliardaire Elon Musk affichaient leur entente. Mais la fin de sa mission et ses critiques répétées du projet de loi budgétaire ont envenimé les relations entre les deux hommes. Jusqu’au point de rupture jeudi.
De retour à la Maison-Blanche, le magnat de l’immobilier a mis des dorures au plafond. Et transformé la pièce emblématique du pouvoir en plateau de télévision, où les visites des responsables étrangers peuvent tourner au bizutage diplomatique.
Après la décision de trois juges de bloquer son programme de taxes douanières, le président des États-Unis et ses partisans ont dénoncé une « tyrannie judiciaire ». Une attaque qui s’inscrit dans une offensive contre tous les contre-pouvoirs et vise aussi la prestigieuse université Harvard.
Inspiré par le système de missiles de défense israélien, le président états-unien affirme vouloir protéger son pays de toutes attaques de missiles ou de drones. Il reprend surtout une vieille idée des années 1980, faisant craindre une militarisation de l’espace et une nouvelle course aux armements.
Dans son nouvel ouvrage « La Contre-Révolution californienne », l’historienne Sylvie Laurent s’intéresse à l’alliance techno-réactionnaire entre la Silicon Valley et Donald Trump. Elle remonte à ses racines, en Californie dans les années 1960, avec Ronald Reagan.
Le coup de téléphone entre Vladimir Poutine et Donald Trump ainsi que la tournée de ce dernier au Proche-Orient permettent de mieux comprendre les ressorts de sa diplomatie. Washington ne peut plus se permettre d’être le « gendarme du monde », et la priorité est la rivalité avec Pékin.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à envoyer des détenus à l’étranger pour faire face à la surpopulation carcérale. Nouvelle illustration d’un discours centré sur la répression, sans penser les alternatives à la prison. Entretien avec l’universitaire Vanessa Codaccioni, qui vient de publier « Comment les États répriment ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.