J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Après sa victoire aux élections, le premier ministre Mark Carney se rend à la Maison-Blanche, mardi 6 mai, où il doit rencontrer Donald Trump. Un premier test pour celui qui s’est présenté comme le plus apte à résister au président des États-Unis et à ses projets d’annexer le Canada.
Le Parti libéral mené par le premier ministre Mark Carney a remporté lundi les élections fédérales au Canada, devant les conservateurs, mais sans obtenir de majorité au Parlement. Malgré leur défaite, les formations de gauche, le Nouveau Parti démocratique et le Parti vert, pourraient monnayer leur soutien.
Marci Shore, historienne spécialiste de la mémoire du XXe siècle en Europe de l’Est, enseignait à l’université Yale, aux États-Unis. Critique de Donald Trump, elle s’est exilée en raison du climat politique dans son pays. Rencontre à Toronto, où elle vit désormais.
Avec son livre « Le Cas Trump », l’essayiste canadien Alain Roy dresse un portrait dévastateur du président états-unien. Avec la volonté de parler du fond et non des controverses suscitées en permanence par le principal intéressé pour éviter qu’on s’y intéresse.
Les menaces du président états-unien contre son voisin ont dominé les débats de la campagne pour les élections fédérales. Lundi 28 avril, le premier ministre libéral Mark Carney, qui a succédé à Justin Trudeau, tentera de profiter du nationalisme ambiant.
La plus haute instance judiciaire états-unienne a empêché l’expulsion vers le Salvador de migrants vénézuéliens accusés par l’administration d’être membres de gangs. Un Salvadorien renvoyé dans son pays en raison d’une « erreur administrative » est devenu le symbole du mépris de Donald Trump pour l’État de droit.
En Chine, dans la diaspora chinoise ou parmi les sinologues, le deuxième mandat du président des États-Unis rappelle un moment historique dramatique : la révolution culturelle. Non pas en raison de ses millions de victimes, mais de la volonté de Trump de tout renverser.
Le numéro un chinois a profité de sa tournée au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge pour vanter son pays comme pôle de stabilité face aux incertitudes économiques provoquées par son homologue états-unien. Si Donald Trump n’a jamais été nommé, il était dans tous les esprits.
Le président des États-Unis mène, sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, une vaste offensive contre les libertés académiques. Au nom de son indépendance et de ses droits constitutionnels, la plus ancienne et la plus riche des universités est la première à lui résister.
Alors que l’histoire afro-américaine était surtout centrée sur la guerre de Sécession et le mouvement pour les droits civiques, la date de 1619, première vente d’Africains esclavisés en Virginie, s’est imposée, suscitant débats et polémiques. L’historienne Virginie Adane en analyse les enjeux.
Phillip Howard, un ancien militaire, tente de sauver des lieux emblématiques de la lutte des Noirs-Américains pour leurs droits dans les années 1960. Rencontre en Alabama, un État du Sud profond marqué par le combat contre l’esclavage et la ségrégation.
Une semaine après avoir annoncé le « jour de la libération », Donald Trump est revenu sur sa décision. Un repli que la propagande de la Maison-Blanche tente de présenter comme faisant partie de son plan. Mais la réalité est plus complexe.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.