J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans un entretien à Mediapart, l’universitaire Hélène Combes dresse le bilan de la première année au pouvoir d’Andrés Manuel López Obrador au Mexique. « Des gens dans son entourage jugent qu’il est plus nationaliste que de gauche », explique-t-elle.
Alors que les manifestations de rue ont repris ce week-end à Hong Kong, un chirurgien de l’ex– colonie britannique, Darren Mann se rend à Genève pour rencontrer les principaux acteurs de l’engagement humanitaire afin de dénoncer les dangers encourus par le personnel médical qui soigne les blessés. Mediapart l’a rencontré.
Les résultats des élections de district au suffrage universel dimanche dans l’ancienne colonie britannique constituent un revers de taille pour la cheffe de l’exécutif Carrie Lam et Pékin après plus de cinq mois de manifestations. Les candidats pro-démocrates ont obtenu la majorité des sièges et 60 % des suffrages dans un scrutin à la participation historique (plus de 70 % des quatre millions d’électeurs).
Dimanche 24 novembre, près de trois millions de Hongkongais ont voté dans le calme après des mois d’agitation, établissant ainsi une participation historique de 71,2 %. S’il s’agit d’élire des conseillers de district aux responsabilités limitées, le scrutin est vu par les pro-démocratie comme un référendum pour marquer leur mécontentement après des mois de manifestations et de violences sans aucune réponse de l’exécutif local, contrôlé par Pékin.
Le nouveau pouvoir bolivien affirme vouloir mener une transition pacifique jusqu’à l’organisation de nouvelles élections, après le départ forcé d’Evo Morales, qui a dénoncé un coup d’État. Mais la police et l’armée ont réprimé férocement les manifestations de ses partisans, provoquant au moins 21 morts.
Entretien avec Mathilde Allain, chercheuse en science politique, analyste Amérique du Sud pour le centre de recherche indépendant Noria. Nous abordons le processus de paix en Colombie, trois ans après l’accord entre le gouvernement et la guérilla des Forces armées révolutionnaires (FARC).
Evo Morales, le président bolivien contraint à la démission et qui s’est vu accorder l’asile politique par le Mexique, s’était fait élire en 2006, pour son premier mandat, sur la promesse d’un gouvernement indigéniste et respectueux de l’environnement. Mais il s’en est progressivement éloigné au point de susciter des contestations au sein même de ses anciens alliés. La chercheuse Laetitia Perrier-Bruslé nous explique le projet d’Evo Morales et les résistances qu’il a rencontrées.
La révolte sociale qui secoue le Chili se fait en musique. Elle puise dans une tradition qui remonte au gouvernement de Salvador Allende, le président socialiste qui s’est suicidé lors du coup d’État de 1973. Les chansons de Víctor Jara, tuée par la junte la même année, figurent parmi les reprises les plus populaires.
La sociologue Emmanuelle Barozet, chercheuse au centre d’études du conflit et de la cohésion sociale à la Faculté de sciences sociales de l’Université du Chili à Santiago, revient pour Mediapart sur le grand récit social et politique de la transition démocratique au Chili, basé sur la promesse de faire baisser la pauvreté.
Valeria Bustos, présidente d’un comité de quartier à Santiago, témoigne de la crise actuelle au Chili. Engagée il y a peu dans le parti politique Convergencia Social, lancé par des figures des mouvements étudiants de 2006 et 2011, elle évoque l’influence des protestations à l’étranger, notamment celles des « gilets jaunes ».
Le président conservateur chilien Sebastián Piñera a fait appel à l’armée pour réprimer les manifestations contre la hausse du tarif du métro à Santiago, la capitale. Mais si le projet a été abandonné dimanche, la crise se poursuit et la colère est toujours aussi vive après la mort de treize personnes.
Pour éviter un bain de sang dans la capitale de l’État de Sinaloa, les autorités mexicaines ont libéré jeudi, quelques heures après l’avoir capturé, le fils d’El Chapo, chef d’un des principaux cartels condamné en juillet à la réclusion à perpétuité aux États-Unis.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.