J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un peu partout dans le monde, les autorités nationales ou locales font une pause dans le processus de déconfinement en raison d’une remontée des contaminations. En Europe, cinq villes ont reconfiné tout ou partie de leur population.
À Hong Kong, la loi sur la sécurité nationale qui entend réprimer le « séparatisme », le « terrorisme », la « subversion » et la « collusion avec des forces extérieures et étrangères » est entrée en vigueur. Signifiant la fin du « un pays, deux systèmes ».
Il y a près de 60 ans, les deux géants asiatiques s’étaient affrontés. La Chine avait montré sa supériorité mais Mao avait su jusqu’où ne pas aller pour ne pas entraîner son pays dans une nouvelle confrontation avec les États-Unis.
La mort de George Floyd aux États-Unis suscite une vague internationale de soutien. Ces manifestations sont l’occasion de dénoncer les brutalités policières et la discrimination des personnes racisées.
Ce projet dévoilé lors de la session parlementaire chinoise intervient en pleine crise politique à Hong Kong. Les démocrates dénoncent une nouvelle attaque contre les libertés et le statut spécial dont bénéficie l’ex-colonie britannique.
Alors que de plus en plus d’États assouplissent les mesures de confinement, le président américain se voit reprocher de ne pas présenter un plan national pour faire face au Covid-19. Certains experts craignent une nouvelle vague à l’automne.
Interrogé sur la façon dont la Chine a géré l’épidémie, Emmanuel Macron a déclenché une petite bombe diplomatique en jugeant qu’« il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas ». Pour préserver sa « bonne collaboration » avec le régime de Xi Jinping, l’Élysée tempère le propos.
Les autorités chinoises continuent de nier toute tentative au départ de dissimuler l’ampleur de l’épidémie de Covid-19. Mais les preuves s’accumulent sur les premiers jours de janvier.
Des ressortissants africains dénoncent les discriminations dont ils sont victimes à Canton, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie. Et provoquent une crise diplomatique sans précédent entre Pékin et certains pays du continent.
Ren Zhiqiang, ancien promoteur immobilier et membre du Parti communiste, avait disparu en mars après avoir durement critiqué la gestion de la crise du coronavirus par le numéro un chinois. Pékin a annoncé qu’il était sous le coup d’une enquête.
La Chine rend hommage aux morts de l’épidémie samedi à l’occasion d’une journée de deuil national, alors que le régime se défend d’avoir caché l’ampleur de la pandémie à Wuhan et dans la province du Hubei et sous-estimé le nombre de morts.
Des piratages et des opérations de propagande sont lancés contre des gouvernements ou des institutions qui luttent contre le Covid-19. Aux manettes : hackers et autres trolls à la solde de puissances étrangères. Consultée par Mediapart, une note adressée au plus haut niveau de l’État français mentionne « l’action volontariste des appareils de propagande russe, chinois et iranien ».
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.