J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Cette semaine, les dirigeants français et britannique en visite à Washington ont tenté de masquer l’ampleur des divergences entre les États-Unis et l’Europe sur l’Ukraine. Mais l’humiliation de Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison-Blanche acte définitivement la complicité entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
À Washington, lundi 24 février, sourires et flatteries ont accompagné la visite d’Emmanuel Macron à la Maison-Blanche. Mais au même moment aux Nations unies, à New York, Washington et Moscou se sont retrouvés sur le dossier ukrainien pour un rapprochement spectaculaire et historique.
Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis a mis en œuvre son programme de manière méthodique. Il vise la démolition de l’administration fédérale et, plus largement, de la démocratie états-unienne.
En 2017, Xi Jinping lançait un grand plan pour faire de la Chine le pays leader de l’intelligence artificielle en 2030. Comme pour le secteur du numérique, le Parti communiste y voit à la fois une opportunité de croissance économique et un moyen de contrôle politique.
Pour son deuxième mandat, Donald Trump est décidé à passer au bulldozer en ignorant les limites juridiques constitutionnelles et légales. Entretien avec Heidi Kitrosser, professeure à l’université Northwestern, spécialiste des questions de séparation des pouvoirs et de la liberté d’expression.
Pour son entrée en fonction, Donald Trump reprend sa stratégie habituelle d’inonder l’espace médiatique en annonces et déclarations frénétiques. Mais, cette fois, il profite des faiblesses du système médiatique traditionnel et de la bienveillance de propriétaires de grands groupes.
Il a suffi qu’une start-up chinoise dévoile un modèle d’intelligence artificielle low cost pour faire douter de l’aptitude états-unienne à s’imposer dans la course technologique. Pour Trump, il s’agit d’un « avertissement » pour ses puissants nouveaux amis de la Silicon Valley.
En débutant son deuxième mandat, le président états-unien agite la menace des droits de douane envers Pékin et dénonce l’emprise chinoise sur le canal de Panamá. Cependant, dans le même temps, il multiplie les signes de bonne volonté pour entamer des négociations avec la Chine.
Omar Jaén Suárez a participé, dans les années 1970, aux négociations qui ont abouti à la rétrocession par les États-Unis de l’ouvrage maritime. Le diplomate panaméen relève les nombreux mensonges du nouveau président états-unien qui affirme vouloir le « reprendre ».
Récompenser ses partisans pour leur loyauté – même s’ils ont été condamnés pour avoir enfreint la loi – et poursuivre sans relâche ses adversaires. Dès les premiers jours de son second mandat, Donald Trump a montré sa volonté de revanche.
Longtemps, le patron de Meta a été la cible des attaques de Donald Trump. Mais, à la veille du retour de ce dernier à la Maison-Blanche, Mark Zuckerberg a prêté allégeance et donné des gages, rejoignant le « boys’ club » des patrons de la tech soutenant le prochain président des États-Unis.
Élue en 2012 à 60 ans, Park Geun-hye a été la première femme à accéder à la présidence sud-coréenne. Mais la fille de Park Chung-hee, dictateur au pouvoir entre 1961 et 1979, a été emportée par un scandale d’abus de pouvoir et de corruption. Et n’a pas pu finir son mandat.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.