J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Michelle Bachelet entame lundi 23 mai une mission officielle de six jours en Chine. Elle se rendra au Xinjiang, où Pékin est accusé de mener une politique de répression impitoyable envers les populations musulmanes. Les organisations de défense des droits humains s’inquiètent d’un déplacement trop encadré et de l’éventuelle instrumentalisation.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Pendant plus d’une heure jeudi soir, au festival L’Histoire à venir, à Toulouse, le grand traducteur de la littérature russe André Markowicz a évoqué le conflit en Ukraine, Vladimir Poutine, la Russie d’aujourd’hui et d’hier. Magistral et saisissant.
La politique « zéro Covid » du numéro un chinois est de plus en plus contestée. Pour le secrétaire général du Parti communiste, qui doit être adoubé à l’automne prochain pour un troisième mandat consécutif, c’est un avant-goût des difficultés qui l’attendent.
Entretien avec Solène Rivoal, historienne à l’université d’Albi, co-organisatrice du festival, Nepthys Zwer, historienne contemporanéiste, et Guillaume Calafat, historien moderniste à l’université Paris I-Sorbonne, sur le thème de la cinquième édition du festival L’Histoire à venir, dont Mediapart est partenaire : les lieux qui façonnent nos mondes.
Quelque vingt millions de Pékinois, soit 90 % de la population de la capitale chinoise, vont être testés d’ici samedi. Pour tenter d’endiguer la progression d’Omicron, les autorités de la ville ne veulent pas répéter les erreurs des dirigeants de Shanghai, dont les habitants confinés ont dénoncé les pénuries, l’impréparation et la dureté de la politique « zéro Covid ».
Dans son dernier livre, l’historien Patrick Weil revient sur l’un des échecs les plus retentissants de la diplomatie américaine : la non-ratification du traité de Versailles en 1921. Son enquête se penche sur le comportement du président de l’époque, Woodrow Wilson. Et nous éclaire sur les débats actuels liés à la guerre en Ukraine.
Deux ans après l’apparition du Covid-19 à Wuhan, la capitale économique et financière chinoise est touchée par une vague de cas dus à Omicron et à ses sous-variants. Une partie de la population proteste en raison d’une pénurie de nourriture.
28 jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, les forces ukrainiennes continuent d’essayer de préserver Kyiv, les négociations entre la Russie et l’Ukraine n’aboutissent pas et Vladimir Poutine riposte aux sanctions européennes.
Au vingt-sixième jour de l’offensive russe en Ukraine, des bombardements ont frappé un centre commercial de la capitale et une première frappe a touché le port d’Odessa. La Russie semble passer à son « plan B » : une guerre de sièges d’artillerie.
Plus de 20 personnes ont été tuées et 25 blessées dans une frappe russe qui a détruit une école et un centre communautaire à Merefa, près de la ville de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine. Joe Biden a qualifié Vladimir Poutine de « criminel de guerre ». Le dirigeant russe s’en est pris à la « cinquième colonne » dans son pays. Le statut financier de la Russie reste dans les limbes.
Wang Jixian, un informaticien de 37 ans originaire de Pékin, diffuse un blog vidéo quotidien depuis la ville portuaire ukrainienne d’Odessa. Avec un ton et des prises de position qui le distinguent de la propagande officielle chinoise et lui attirent insultes et menaces de mort de la part des internautes nationalistes.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Contrairement à ce que disent depuis près de trois ans deux journalistes, Ines Daif et Stéphane Kenech, Mediapart n’a pas volé le fruit de leur travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à leur participation à une enquête à laquelle ils s’étaient greffés en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.
Pedro Almodovar l’avait popularisé en l’intégrant dans son film « Attache-moi ». Ces dernières semaines, l’ancien tube du groupe Dúo Dinámico est repris sur les balcons.
La lutte contre le coronavirus 2019-nCoV bat son plein en Chine. Décrétée cause nationale, elle est l’occasion pour le Parti communiste de punir les cadres fautifs et d’exalter les héros positifs.