J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour son entrée en fonction, Donald Trump reprend sa stratégie habituelle d’inonder l’espace médiatique en annonces et déclarations frénétiques. Mais, cette fois, il profite des faiblesses du système médiatique traditionnel et de la bienveillance de propriétaires de grands groupes.
Il a suffi qu’une start-up chinoise dévoile un modèle d’intelligence artificielle low cost pour faire douter de l’aptitude états-unienne à s’imposer dans la course technologique. Pour Trump, il s’agit d’un « avertissement » pour ses puissants nouveaux amis de la Silicon Valley.
En débutant son deuxième mandat, le président états-unien agite la menace des droits de douane envers Pékin et dénonce l’emprise chinoise sur le canal de Panamá. Cependant, dans le même temps, il multiplie les signes de bonne volonté pour entamer des négociations avec la Chine.
Omar Jaén Suárez a participé, dans les années 1970, aux négociations qui ont abouti à la rétrocession par les États-Unis de l’ouvrage maritime. Le diplomate panaméen relève les nombreux mensonges du nouveau président états-unien qui affirme vouloir le « reprendre ».
Récompenser ses partisans pour leur loyauté – même s’ils ont été condamnés pour avoir enfreint la loi – et poursuivre sans relâche ses adversaires. Dès les premiers jours de son second mandat, Donald Trump a montré sa volonté de revanche.
Longtemps, le patron de Meta a été la cible des attaques de Donald Trump. Mais, à la veille du retour de ce dernier à la Maison-Blanche, Mark Zuckerberg a prêté allégeance et donné des gages, rejoignant le « boys’ club » des patrons de la tech soutenant le prochain président des États-Unis.
Élue en 2012 à 60 ans, Park Geun-hye a été la première femme à accéder à la présidence sud-coréenne. Mais la fille de Park Chung-hee, dictateur au pouvoir entre 1961 et 1979, a été emportée par un scandale d’abus de pouvoir et de corruption. Et n’a pas pu finir son mandat.
De 2009 à 2018, l’Afrique du Sud a été mise en coupe réglée par trois frères d’origine indienne, les Gupta. Leur alliance avec le chef d’État a donné lieu à un détournement massif d’argent public. Et a fini par provoquer un scandale d’ampleur et un séisme politique.
À sept semaines de la fin de son mandat, le président sortant a accordé sa grâce à son fils. Si Hunter Biden échappera à la prison, son père a rompu sa promesse de ne pas privilégier sa famille, lui qui avait affirmé que personne n’est au-dessus des lois.
À 57 ans, Yamandú Orsi, prochain président du petit pays d’Amérique du Sud, vient des rangs du Mouvement de participation populaire. Adoubé par l’ancien chef d’État, le populaire José Mujica, il entend maintenir de bonnes relations avec l’Argentine voisine de Javier Milei.
Le président élu avait pris ses distances pendant la campagne avec le « Projet 2025 », une plateforme réactionnaire créée par des proches. Mais, sitôt élu, il vient de nommer un de ses principaux rédacteurs, Russell Vought, à un poste stratégique à la Maison-Blanche.
L’Otan a convoqué une réunion d’urgence avec l’Ukraine, mardi prochain, après l’utilisation par Moscou d’un nouveau type de missile et les menaces de Poutine à l’encontre des Occidentaux. Kyiv réclame à ces derniers de nouveaux systèmes de défense antiaérienne pour protéger son pays.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.