J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lors de sa réélection en 2022, le gouverneur DeSantis avait lancé : « La Floride est l’endroit où le woke va mourir ! » Deux ans après, il a multiplié les lois pour restreindre la liberté d’expression sur les campus. Et mis au pas l’une des rares universités publiques réputées pour son ouverture.
Le changement climatique rattrape la Floride. Cet État du Sud des États-Unis, gouverné par l’ultra-conservateur Ron DeSantis, est en première ligne des conséquences de l’inaction climatique. Mais sur place, même ceux qui ont été touchés de plein fouet par les récents ouragans continuent de nier l’indéniable.
La Floride se remet progressivement de la dévastation provoquée par les ouragans Milton et Helene. Dans le même temps, le champion des nationalistes chrétiens, le gouverneur Ron DeSantis, poursuit sa guerre culturelle. Et préfigure ce que pourrait être un second mandat de Donald Trump.
À une dizaine de jours du scrutin présidentiel, le quotidien états-unien a annoncé ne pas vouloir se prononcer. La décision imputée par les journalistes au propriétaire du titre, le milliardaire Jeff Bezos, provoque une crise au sein de la rédaction et parmi le lectorat.
En pleine campagne électorale, le film d’Ali Abbasi zoome sur le début de la carrière du candidat républicain. Une période marquée par sa rencontre avec Roy Cohn, ancien assistant de Joseph McCarthy, pourfendeur du communisme, et avocat de la mafia new-yorkaise.
L’État hébreu s’est souvenu, lundi 7 octobre, des massacres commis par le Hamas il y a un an. Des familles d’otages ont de nouveau réclamé un cessez-le-feu. Le premier ministre a déclaré vouloir poursuivre l’offensive à Gaza et au Liban, parlant d’une « guerre de régénération ».
À proximité de la bande de Gaza, le site du festival électro où 383 civils ont été assassinés par le Hamas est devenu un lieu de commémoration. Le souvenir des massacres du 7-Octobre s’intègre déjà dans le calendrier des célébrations mis en place par l’État hébreu depuis 1948.
Un mois après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, Omer Bartov, spécialiste du génocide, jugeait qu’il n’y avait pas lieu d’utiliser un tel mot pour qualifier la réponse militaire israélienne. Mais cet historien israélo-américain a changé d’avis, et se convertit désormais en lanceur d’alerte.
Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a été tué vendredi soir dans des frappes israéliennes visant son quartier général à Beyrouth. L’armée israélienne a célébré l’élimination de « l’un des plus grands ennemis de tous les temps de l’État d’Israël ». Mais cette disparition d’un allié de l’Iran fait ressurgir les craintes d’un embrasement régional.
Les 193 membres de l’Organisation des Nations unies se sont retrouvés mardi à New York pour une nouvelle Assemblée générale. Alors que les troupes israéliennes pilonnent le Liban, António Guterres a jugé que « Gaza est un cauchemar permanent qui menace d’emporter toute la région avec lui ».
Après deux ans et demi de conflit en Ukraine et à l’approche d’une présidentielle décisive aux États-Unis, la question d’un règlement pacifique ressurgit dans le débat public. Mais l’éventualité de négociations entre Moscou et Kyiv semble improbable.
En un peu plus de deux mois, le candidat républicain a été victime de deux tentatives d’assassinat. Une violence politique qui fait écho à l’histoire d’un pays hanté par la guerre civile. Mais s’explique aussi par le travail de sape contre la démocratie états-unienne par l’ancien président, qui n’a jamais accepté sa défaite en 2020.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.