J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Aux sommets du G7 et de l’Otan, le président américain a, pour sa première tournée européenne, mis la Chine au programme des discussions. Mais une confrontation directe avec Pékin n’est pas du goût de tous ses alliés.
Au Pérou, tous les votes ont été décomptés, mais le résultat officiel de la présidentielle n’a pas encore été proclamé. Le candidat de gauche, Pedro Castillo, devance de 60 000 voix sa rivale conservatrice, Keiko Fujimori, qui dénonce des « fraudes systématiques ».
Au terme d’une enquête de plus d’un an et demi, l’organisation de défense des droits humains détaille les modalités effroyables de la répression menée au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) à l’encontre des minorités turciques musulmanes. Elle appelle l’ONU à mettre en place un mécanisme d’enquête indépendant.
Pour le second tour de la présidentielle péruvienne, dimanche, Pedro Castillo, candidat de gauche, affronte la représentante de la droite, Keiko Fujimori, fille de l’ex-président emprisonné pour crimes contre l’humanité et corruption, qui tente d’effrayer l’électorat en dénonçant le « communisme » de son adversaire.
Dans cet archipel du Pacifique Sud, deux premiers ministres se disputent le pouvoir. Le sortant, présent depuis plus de 20 ans, conteste l’élection de son ancienne alliée désormais rivale, la féministe et écologiste Fiame Naomi Mata’afa. Le tout sur fond de présence croissante de la Chine dans la région.
L’OMS a ouvert lundi son Assemblée pour évoquer la fin de la pandémie et la préparation de la suivante. Les pressions s’accentuent pour une enquête approfondie sur ses origines, en n’écartant pas la piste d’un accident de laboratoire, malgré l’opposition de Pékin.
Si la trêve entrée en vigueur vendredi met fin au conflit entre Israël et le Hamas démarré le 10 mai, elle ne permettra pas de venir à bout des cycles réguliers de violences. Cette nouvelle escalade a remis la question israélo-palestinienne au premier plan.
Alors que le mouvement islamiste et Israël ont annoncé jeudi soir avoir approuvé un accord de cessez-le-feu, le Hamas pourrait sortir politiquement renforcé de cet affrontement. Entretien avec Hugh Lovatt, spécialiste du conflit israélo-palestinien et analyste au Conseil européen des relations extérieures (ECFR).
Les mobilisations chiliennes de 2019 s’inscrivent dans une décennie de crises politiques en Amérique latine, souligne Kevin Parthenay, auteur du livre Crises en Amérique latine, les démocraties déracinées (2009-2019).
L’arrivée de nouvelles générations et l’ouverture des archives ont donné lieu à une explosion ces dix dernières années des travaux historiques sur la période de violences politiques allant des années 1960 aux années 1980 en Italie. Entretien avec deux historiens, Carmela Lettieri de l’université d’Aix-Marseille et Guido Panvini de l’université de Bologne.
En autorisant l’extradition de dix ex-militants d’extrême gauche italiens condamnés dans leur pays pour terrorisme, Emmanuel Macron rompt avec une politique mise en place par François Mitterrand en 1985. Plus de quarante ans après les faits, la seule réponse pénale ne permettra pas cependant de clore le dossier.
Inès Abdel Razek est directrice du plaidoyer pour le Palestine Institute for Public Diplomacy, une organisation non gouvernementale palestinienne de plaidoyer et diplomatie citoyenne. Depuis Jérusalem, elle explique les raisons de la colère actuelle et l’absence d’horizon pour la jeunesse.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Contrairement à ce que disent depuis près de trois ans deux journalistes, Ines Daif et Stéphane Kenech, Mediapart n’a pas volé le fruit de leur travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à leur participation à une enquête à laquelle ils s’étaient greffés en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.
Pedro Almodovar l’avait popularisé en l’intégrant dans son film « Attache-moi ». Ces dernières semaines, l’ancien tube du groupe Dúo Dinámico est repris sur les balcons.
La lutte contre le coronavirus 2019-nCoV bat son plein en Chine. Décrétée cause nationale, elle est l’occasion pour le Parti communiste de punir les cadres fautifs et d’exalter les héros positifs.