J’ai passé 16 ans à l’Agence France-presse, école de la rigueur et de la concision. De Paris à Pékin, en passant par Lyon, Montevideo et Pékin, j’y ai goûté au local et au global. Par la suite, pendant sept ans au journal Le Monde, j’ai apprécié les grands espaces et les lettres gothiques. Aujourd’hui à Mediapart, j’anime le pôle International avec bonheur.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président chinois a participé mardi 21 novembre à un sommet virtuel des Brics, présidé par l’Afrique du Sud, sur la situation à Gaza. Depuis le 7 octobre, Pékin dénonce l’attitude d’Israël et des Occidentaux. Quel rôle peut jouer la Chine dans la crise ? Entretien avec la chercheuse Camille Lons.
Depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, les réseaux sociaux sont des vecteurs à la fois de diffusion d’images, souvent insoutenables, et de polarisation du débat. Dans ce contexte, quels obstacles rencontrent les médias dans leur récit ? Entretien avec Jérôme Bourdon, historien et sociologue.
Pour Alain Gresh, spécialiste du Proche-Orient, la France s’est alignée, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, sur les positions américaines. Une politique reprise par Emmanuel Macron, qui effectue mardi et mercredi une visite en Israël. Entretien.
Joe Biden et d’autres dirigeants occidentaux se sont rendus en Israël après les attaques terroristes du Hamas. Si leur soutien est accompagné d’une mise en garde sur le respect du droit international, ils sont critiqués par le reste du monde pour le « deux poids, deux mesures » appliqué à leur politique au Moyen-Orient, notamment comparée à la stratégie ukrainienne.
Alors que le président états-unien s’envolait mardi soir pour Israël, une attaque sanglante contre un hôpital, dont le Hamas et l’État hébreu se rejettent la responsabilité, a suscité la colère des pays arabes. La Jordanie a annulé le sommet qu’elle prévoyait d’organiser mercredi avec les États-Unis, l’Égypte et l’Autorité palestinienne.
Les attaques du mouvement islamiste Hamas ont suscité une vague de condamnation des pays occidentaux. Mais, dans le reste du monde, les attitudes varient, de la neutralité aux appels à la désescalade, en passant par un soutien total aux Palestiniens.
Xavier Guignard, membre du centre de recherche indépendant Noria, spécialiste de la Palestine, analyse les ressorts du retour de la question palestinienne après les attaques du Hamas. Il récuse l’idée d’une guerre des civilisations mise en avant par Benyamin Nétanyahou.
Des massacres dans deux kibboutz, proches de Gaza, suscitent l’effroi. Le bilan des attaques du Hamas y serait d’au moins 200 morts. « C’est quelque chose qui ressemble plus à un pogrom de l’époque de nos grands-parents », a déclaré un responsable de l’armée israélienne.
La principale cible des attaques terroristes du Hamas samedi matin a été un festival de « trance » psychédélique, où 260 jeunes Israéliens ont été tués par les hommes du mouvement islamiste. Dans un pays choqué et traumatisé, les familles des personnes enlevées et disparues réclament aide et réponses.
En 1973, lors de la guerre du Kippour, Charles Enderlin était un jeune journaliste. Cinquante ans plus tard, le reporter aguerri, auteur de « Israël, l’agonie d’une démocratie », juge que les attaques du Hamas, ce samedi 7 octobre, sont « sans précédent » et constituent un « échec de l’ensemble du système sécuritaire et de défense israélien ».
Huit élus républicains extrémistes pro-Trump ont réussi à destituer le « speaker » (président) de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, qui appartient pourtant à leur propre camp. Une première dans l’histoire états-unienne.
Washington a confirmé mercredi le retour sur son sol de Travis King, un soldat américain de 23 ans en poste en Corée du Sud qui avait franchi la frontière entre les deux Corées il y a plus de deux mois pour rejoindre la Corée du Nord. Les États-Unis ont nié toute concession vis-à-vis du régime de Kim Jong-un.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Mediapart a conclu fin février un partenariat avec le site Kyiv Independent, un média indépendant ukrainien créé en novembre 2021, quelques mois avant l’attaque russe. Cette collaboration se traduira notamment par des échanges d’articles.
Retrouvez de nouveau tous les mois, à partir du mardi 13 février, la lettre américaine de Mediapart, consacrée à l’année électorale états-unienne, qui s’achèvera par le scrutin du 5 novembre.
Contrairement à ce que dit depuis près de trois ans un journaliste, Mediapart n’a pas volé le fruit de son travail. Aucun juge ne l’a reconnu. Nous avons mis fin à sa participation à une enquête à laquelle il s’était greffé en raison d’informations partielles, voire inexactes et donc non utilisables en l’état, de manquements professionnels.
Mediapart contributor Hussam Hammoud, 30, who currently lives in Turkey, applied for what is called a “humanitarian” visa in order to travel to France and, once on French soil, to apply for asylum in the country along with his wife and two young children. But on September 5th he received a cold and impersonal email rejecting his request. Outrageous.
Notre collaborateur, Hussam Hammoud, 30 ans, qui vit actuellement en exil en Turquie, avait déposé une demande de visa dit « humanitaire » pour pouvoir faire une demande d’asile en France avec sa famille. Mais, lundi 5 septembre, il a reçu un courriel type de rejet. Une abomination.