Proche et Moyen-Orient

Israël célèbre l’élimination de son ennemi Nasrallah au risque d’une guerre régionale totale

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a été tué vendredi soir dans des frappes israéliennes visant son quartier général à Beyrouth. L’armée israélienne a célébré l’élimination de « l’un des plus grands ennemis de tous les temps de l’État d’Israël ». Mais cette disparition d’un allié de l’Iran fait ressurgir les craintes d’un embrasement régional.

François Bougon

Tel-Aviv (Israël).– La nouvelle de la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, n’avait pas encore été confirmée que déjà elle était fêtée dans des discothèques de Tel-Aviv dans la nuit de vendredi, quelques heures après le début du shabbat. Samedi, les autorités militaires israéliennes ont annoncé l’élimination de celui qui, aux yeux des ennemis de l’État hébreu, incarnait la résistance, fort d’avoir mis en échec l’armée israélienne en 2006, mais qui, pour Israël, symbolisait le terrorisme et le camp des adversaires les plus résolus de l’État hébreu.

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