Amériques

Le « Washington Post » dans la tourmente après le refus de soutenir Harris

À une dizaine de jours du scrutin présidentiel, le quotidien états-unien a annoncé ne pas vouloir se prononcer. La décision imputée par les journalistes au propriétaire du titre, le milliardaire Jeff Bezos, provoque une crise au sein de la rédaction et parmi le lectorat. 

François Bougon

L’ironie est sévère. En février 2017, au lendemain de l’intronisation présidentielle de Donald Trump, le Washington Post décidait d’adopter comme slogan en une de son édition papier et de son site internet : « Democracy dies in darkness » (la démocratie meurt dans l’obscurité). Sept ans plus tard, à la veille d’un scrutin décisif pour la démocratie états-unienne, le quotidien connu pour ses enquêtes – dont la plus célèbre est le scandale du Watergate dans les années 1970 – est accusé d’avoir éteint la lumière en décidant de ne pas prendre position pour Kamala Harris, la candidate démocrate.

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