Le nationaliste Karol Nawrocki, qui a pris ses fonctions le 6 août, a rencontré Donald Trump mercredi 3 septembre. Une visite qui s’inscrit dans une cohabitation conflictuelle avec le gouvernement de centre-droit, alors que le pays durcit ses politiques envers les réfugiés ukrainiens.
Le premier ministre libéral, Donald Tusk, espère obtenir mercredi 11 juin un vote de confiance. À cinquante kilomètres de Varsovie, la commune de Grójec s’efforce de désamorcer les conflits. Elle est à l’image du pays, coupée en deux au lendemain du récent scrutin présidentiel.
À une semaine du second tour, deux Pologne se sont mesurées dimanche 25 mai dans les rues de la capitale polonaise. Le candidat libéral Rafał Trzaskowski et son rival national-conservateur Karol Nawrocki ont rassemblé des dizaines de milliers de partisans, avec un net avantage pour le premier.
Encore marginaux en 2019, les nationalistes et les libertariens regroupés sous la bannière du parti Konfederacja comptent bien faire un score historique à l’élection du chef de l’État, les 18 mai et 1er juin prochains. Leur candidat, Sławomir Mentzen, arpente le pays.
Un pays peut-il se remettre d’une expérience à l’extrême droite ? Un peu moins de cinq mois après sa prise de fonction, la coalition proeuropéenne au pouvoir à Varsovie a commencé à revenir sur certaines réformes, comme celle de l’audiovisuel, mais achoppe sur d’autres.
Sur le qui-vive, le pays balte, qui partage 300 kilomètres de frontière avec la Russie, arme massivement l’Ukraine et ne ménage aucun effort pour se préparer à une potentielle agression russe.
À 70 kilomètres de la frontière, Rzeszów et son aéroport sont devenus indispensables à leur voisin en guerre : c’est là que 80 % de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine transite. De quoi accélérer le développement de ce coin de Pologne devenu stratégique.
La Pologne accueille un million de réfugiés ayant fui la guerre menée par la Russie depuis deux ans. Si leur intégration s’avère globalement réussie, plus de la moitié des enfants ne fréquentent pas les écoles polonaises. Un chiffre qui alarme les spécialistes.
De retour au pouvoir, l’ancien premier ministre a prêté serment mercredi 13 décembre. Son équipe, multipartite, compte un tiers de femmes et sera au défi de rétablir l’État de droit, d’améliorer les relations avec Bruxelles et Kyiv, et les droits des Polonaises.
Les routiers polonais bloquent depuis un mois plusieurs passages à la frontière ukrainienne, dénonçant la « concurrence déloyale » des chauffeurs ukrainiens. Le mouvement s’est étendu à la Slovaquie et à la Hongrie, pendant qu’en Ukraine le spectre d’une pénurie plane jusqu’au front.
La coalition centriste et pro-européenne, menée par l’ancien ministre Donald Tusk, a remporté dimanche les élections législatives, mettant fin à huit ans de règne des nationaux-conservateurs du PiS. Un tournant pour le pays.
Les Polonais voteront ce dimanche pour élire leurs parlementaires. Les journalistes et de nombreux acteurs de la société civile redoutent un troisième mandat des nationaux-conservateurs, vu le sort que ceux-ci réservent depuis huit ans aux médias et aux ONG.