Alors que les préparations d’une offensive terrestre israélienne à Gaza et que les frappes aériennes se poursuivent, des centaines de milliers d’habitants tentent de fuir vers le sud. L’ONU estime à un million le nombre de personnes déplacées dans le territoire. De son côté, l’Iran prévient que si l’attaque contre Gaza continue, « personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d’un élargissement du conflit ».
L’ONU a mis en garde contre la dégradation rapide de la situation humanitaire à Gaza, notamment le manque d’eau, mais aussi de fuel et de nourriture. Deux hôpitaux ont, par ailleurs, refusé d’évacuer le nord du territoire palestinien, alors que l’armée israélienne s’est dite prête à « étendre l’offensive », notamment sur terre.
Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant a été tué vendredi lors d’une attaque au couteau à Arras (Pas-de-Calais). Trois autres personnes ont été blessées. Interpellé, l’assaillant, originaire du Caucase du Nord et fiché S, était sous surveillance de la DGSI et avait été contrôlé la veille. La France est placée en alerte « urgence attentat ».
L’armée israélienne demande l’évacuation sous 24 heures de 1,1 million d’habitants du nord de l’enclave côtière. Heurts en Cisjordanie et à Jérusalem-est. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou : « Ce n’est que le début. » Deux enquêtes de presse documentent la faillite du renseignement israélien.
Au sixième jour du conflit, le chef d’état-major de l’armée israélienne s’est exprimé pour la première fois depuis l’attaque de samedi. « Nous ferons tout pour que les otages rentrent chez eux », a-t-il déclaré. En France, le ministre de l’intérieur interdit toute manifestation propalestinienne et le parquet antiterroriste ouvre une enquête sur les treize victimes françaises.
Au cinquième jour du conflit, le parti du premier ministre israélien et le parti d’opposition de Benny Gantz sont parvenus à un accord de gouvernement. À Gaza, la seule centrale électrique a dû s’arrêter, à court de carburant.
Au quatrième jour du conflit, l’armée israélienne a multiplié les raids aériens sur l’enclave. Des roquettes et des tirs de mortiers ont ciblé le nord du pays et le plateau du Golan. De nouveaux bilans font état de plus de 1 000 morts côté israélien, dont huit Français, et 900 côté palestinien.
L’enclave côtière sous blocus depuis 16 ans est sous le feu des bombardements israéliens. Depuis le début de l’attaque du Hamas, qui a fait plus de 900 morts côté israélien, plus de 680 Palestiniens sont morts, dont 140 enfants, y compris des familles entières.
Mediapart publie des extraits du livre « McKinsey, pour le meilleur et pour le pire ». Dans cette enquête, deux journalistes du « New York Times » décryptent le fonctionnement et l’influence du cabinet de conseil dans de nombreux secteurs de l’économie, et notamment son rôle auprès du système de santé britannique.
« Les images de destruction de Gaza ne sont qu’un début », a prévenu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui promet une offensive « d’une intensité qui n’a jamais eu lieu ». Des affrontements ont eu lieu au Nord, à la frontière libanaise. Plus de 1 300 personnes sont mortes en trois jours dans les deux camps.
Attaque du Hezbollah et réplique de l’armée israélienne, activisme diplomatique ou coups de menton des pays du Moyen-Orient : l’offensive du Hamas contre Israël samedi met toute la région en ébullition. Israël décompte désormais plus de 700 morts, et le Hamas plus de 400. Les combats continuent, et l’armée israélienne a frappé « plus de 500 cibles » à Gaza durant la nuit de dimanche à lundi.
Plusieurs milliers de roquettes ont été tirées sur Israël samedi matin, et des combattants du Hamas ont pénétré sur le territoire. Ils étaient encore « des centaines » dans la soirée. L’État hébreu a engagé ses troupes en réponse. Les bilans provisoires font état d’au moins 300 morts israéliens et 200 victimes palestiniennes. Le Hamas détient des dizaines d’otages israéliens.
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