L’accord avec le Hamas porterait sur un échange à raison de « dix » otages contre « trente » prisonniers palestiniens par jour. Il comprendrait l’entrée de nourriture, d’aide médicale et de carburant et surtout une « trêve humanitaire de cinq jours renouvelable » dans la bande de Gaza.
Quarante camions contenant les équipements de cet hôpital et 170 soignants et techniciens jordaniens sont entrés depuis l’Égypte dans l’enclave palestinienne. Vingt-neuf bébés prématurés qui étaient encore dans l’hôpital Al-Shifa de Gaza après son évacuation samedi sont arrivés en Égypte lundi.
Les événements des derniers jours à Gaza « dépassent l’entendement », dénonce l’ONU. À Paris, une marche silencieuse s’est tenue ce dimanche à l’appel de personnalités de la culture, au lendemain d’une manifestation en soutien à la Palestine.
Des centaines de personnes ont évacué samedi à pied l’hôpital Al-Shifa de Gaza, selon les constatations d’un journaliste de l’AFP. Une école de l’ONU a été frappée par l’armée israélienne sur le camp de Jabalia.
L’opération a visé dans la nuit de jeudi à vendredi le camp de réfugiés de cette ville, située au nord de la Cisjordanie. À Gaza, l’armée de l’État hébreu, qui poursuit ses opérations au sein de l’hôpital Al-Shifa, affirme avoir retrouvé les corps de deux otages. Selon le Croissant-Rouge, un autre hôpital de Gaza a fait l’objet jeudi d’une « violente attaque » menée par des chars israéliens.
L’armée israélienne poursuivait jeudi ses opérations dans le principal hôpital de Gaza. La résidence du chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, a été attaquée.
Sortant du silence pour la première fois en plus d’un mois de guerre entre Israël et le Hamas, le Conseil de sécurité de l’ONU, jusqu’ici divisé, a appelé mercredi à des « des pauses et couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants ».
La Maison-Blanche annonce que l’État hébreu va observer des pauses de quatre heures chaque jour dans ses opérations militaires dans le nord de la bande de Gaza. Une centaine d’organisations et près de 300 avocats demandent une enquête de la Cour pénale internationale pour « génocide » à Gaza.
Le pays du Golfe mène une médiation en vue d’obtenir la libération de 10 à 15 otages « en échange d’un cessez-le-feu de un à deux jours ». Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, se dit pour sa part opposé à une « réoccupation » de Gaza par Israël. En France, le Conseil d’État confirme l’expulsion de la militante Mariam Abou Daqqa.
Washington a affirmé mardi s’opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza alors que le premier ministre israélien a assuré vouloir prendre « la responsabilité générale de la sécurité » du territoire après la guerre. En un mois, celle-ci a fait, selon le Hamas, 10 328 morts, en immense majorité des civils.
L’armée israélienne affirme avoir coupé l’enclave palestinienne en deux, afin d’y détruire le centre de commandement du Hamas. De hauts responsables onusiens ont appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat », soulignant leur indignation face au bilan des victimes civiles.
Malgré les manifestations internationales pour la paix au Proche-Orient, l’armée israélienne continue le siège de Gaza. Alors que des combats « en face à face » ont lieu, et que l’eau devient rare dans l’enclave, la situation est plus critique que jamais.
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