Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs villes de France sont candidates pour installer à leur tour des salles de consommation à moindre risque pour les usagers de drogue. Plus que la mobilisation des riverains, souvent inquiets comme à Paris des méfaits du crack, c’est le double discours du gouvernement, oscillant entre le répressif et l’accompagnement, qui freine les initiatives.
Malgré plus de quatre ans d’exercice du pouvoir, le parti présidentiel n’a pas su construire un réel réseau de militants et d’élus locaux, y compris dans les villes qui ont largement voté pour Emmanuel Macron. Mais ce dernier en a-t-il seulement besoin ?
Débattre avec Zemmour, faute politique ou combat nécessaire face à la banalisation de l’extrême droite ? La décision de Jean-Luc Mélenchon replace les autres candidats à gauche face à une question qui agite ce camp depuis l’arrivée de Jean-Marie Le Pen dans le jeu politique français.
Bagarres larvées ou tensions sur la place publique, débats houleux en famille… L’instauration du passe sanitaire et la vaccination quasi obligatoire ont créé des fêlures dans une société traumatisée par plus d’un an et demi de crise sanitaire.
Retour en accéléré sur les trois débats de la primaire écologiste, avant le premier tour du 16 au 19 septembre 2021. Les candidats et candidates ont affiché une relative concorde et tenté de marquer leurs différences de fond, de forme et de ton.
Emmanuel Macron veut « innover » en accordant aux directrices et directeurs d’école un pouvoir de recrutement et plus « d’autonomie ». Une idée qui traîne dans les tiroirs depuis des lustres et qui irrigue des réformes de la maternelle à l’université.
Pour le huitième samedi consécutif, près de 200 rassemblements contre le passe sanitaire ont été organisés samedi dans toute la France. Au sein des cortèges parisiens, la très grande hétérogénéité de la mobilisation s’est étalée au grand jour.
Les boucles et groupes sont l’autre facette de la mobilisation anti-passe sanitaire et anti-vaccination. La conversation s’alimente aux diverses sources de la « réinformation » mais se nourrit aussi d’une profonde défiance institutionnelle, favorisée par l’horizontalité des outils numériques.
Critiques du dispositif gouvernemental, les partis de gauche, à l’exception de La France insoumise, refusent néanmoins de se mêler formellement aux manifestations contre le passe sanitaire. Au risque de passer à côté du premier mouvement social d’ampleur depuis l’apparition de la pandémie.
Longtemps à l’ombre de Mélenchon, le Parti communiste fait son retour dans le jeu présidentiel pour la première fois depuis 15 ans. Fabien Roussel, candidat pour 2022, veut s’adresser au « monde du travail » et aux disparus du scrutin.
C’est une critique récurrente, qui sera opposée aux participants de la primaire organisée par EELV : les écologistes peinent à imaginer des politiques concrètes calibrées pour les classes populaires. Ou comment concilier transition climatique et justice sociale ? Bordeaux, Lyon, Annecy: plusieurs villes ont valeur de test.
À Besançon, la mobilisation anti-passe sanitaire, très composite et parfois rétive à la vaccination, fait penser pour nombre de militants aux mobilisations des Gilets jaunes. Assorties des mêmes interrogations pour la gauche : y aller, ou pas ?
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.