Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’inclusion scolaire, qui vise à accueillir les enfants porteurs de handicap, imaginée il y a vingt ans, reste encore trop souvent un droit de papier. Avec pour conséquence une souffrance chez les enfants et les enseignants. À Brétigny-sur-Orge, un collectif s’épuise depuis des mois à changer la donne.
La marche blanche organisée vendredi 13 juin pour Mélanie G., surveillante tuée par un élève aux portes du collège de Nogent, a rassemblé une foule compacte. Le cortège a défilé dans une ambiance lourde et tendue.
Les annonces se multiplient en réponse aux passages à l’acte violents de mineurs, comme le meurtre d’une surveillante par un élève de 14 ans, mardi à Nogent. Ces propositions se heurtent à un délabrement généralisé de la santé scolaire, des services de psychiatrie et de la protection de l’enfance.
Mardi matin, l’élève a attaqué l’assistante d’éducation à l’occasion d’une fouille des sacs devant un collège de Nogent (Haute-Marne). Le drame s’inscrit dans une succession d’attaques au couteau commises par des mineurs près des établissements scolaires, à laquelle le gouvernement peine à répondre.
Devant la commission parlementaire consacrée aux violences à l’école, quatre membres de l’inspection générale ont reconnu que Caroline Pascal, directrice générale de l’enseignement scolaire, était bien intervenue pour réécrire la lettre concluant le rapport sur le prestigieux établissement catholique.
Pour la Cour des comptes, l’école primaire, mal financée et mal organisée, contribue à l’aggravation des inégalités sociales et à la baisse du niveau. Les magistrats plaident aussi pour une révision du rythme scolaire, en écho à la consultation sur les « temps de l’enfant » voulue par Emmanuel Macron.
Pour ne pas admettre ses multiples mensonges dans l’affaire Bétharram, le premier ministre s’est posé en victime et a expliqué avoir raison, seul contre tous. Lors d’une défense laborieuse, mensongère et violente, il a attaqué la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte.
L’académie de Créteil vient de décider de cinq nouvelles mutations dans l’intérêt du service, qui visent en majorité des professeurs syndiqués. Leurs représentants appellent à un « retour à la raison » et à leur réintégration immédiate.
Le président de la République veut accueillir les cerveaux américains, martyrisés par l’administration Trump. Mais sa peinture de la France en paradis de la recherche et des libertés académiques ne passe pas.
Alors que les inspecteurs généraux missionnés concluaient bien à un climat d’homophobie, de sexisme et d’autoritarisme dans l’établissement catholique, leur rapport a été modifié dans la dernière ligne droite, sans qu’ils en soient avisés. Nos révélations.
Alors que le RN tente de soutenir le privé catholique tout en ne tapant pas trop fort sur l’école publique, le milliardaire proche de l’extrême droite finance généreusement le développement de l’arrière-ban, le privé hors contrat. Avec pour projet assumé de mener par ce biais une bataille idéologique.
François Bayrou persiste au micro de Mediapart : ce sont les autres qui ne « disent pas la vérité » sur son intervention dans le dossier judiciaire du père Carricart, accusé de viol à Bétharram. Le gendarme et le juge qui ont tenté dès 1998 d’enquêter ont pourtant dit le contraire la veille, sous serment, devant le Parlement.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.