Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis la cité Pablo-Picasso de Nanterre, les élections ressemblent à un horizon lointain et flou, au regard des difficultés quotidiennes. Ce sont pourtant ses habitants que la candidate du Nouveau Front populaire, Sabrina Sebaihi, voudrait convaincre d’aller voter.
La ville des Hauts-de-Seine va vivre la possible bascule politique des législatives, avec en toile de fond l’anniversaire de la mort du jeune Nahel, abattu par un policier en juin 2023. Un drame suivi de nuits de révoltes. Mais l’histoire est plus longue, elle se raconte dans les pas du militant des quartiers populaires Nordine Iznasni.
Portées à bout de bras par un monde militant plein d’espoir, des commissions d’enquête parlementaires se retrouvent caduques, des projets de loi tombent à la trappe. La perspective de l’extrême droite au pouvoir ajoute l’inquiétude à la colère.
Dimanche soir, une partie de la France est passée de la sidération à la peur en quelques secondes. Mediapart a recueilli la parole de personnes susceptibles d’être ciblées par une extrême droite au pouvoir, étrangères ou issues de minorités.
Inquiets d’une forme d’indifférence à l’antisémitisme, bouleversés par le 7 octobre et ses conséquences, des juifs et juives qui se revendiquent de gauche oscillent entre besoin d’affirmation et repli, racontent leurs déceptions et les tiraillements intimes qu’ils ressentent depuis huit mois.
L’examen du texte dans l’hémicycle donne déjà lieu à des passes d’armes et des surprises. Mercredi, cinq députés Renaissance ont voté pour un amendement de la droite, contre l’avis du gouvernement, instaurant une « loi de programmation pour les soins palliatifs ». L’un d’eux explique son choix.
Face aux listes séparées, le « peuple de gauche » apparaît déboussolé. Beaucoup iront voter malgré tout pour faire grossir le total des gauches face à l’extrême droite. Mais le choix s’avère un casse-tête souvent insoluble.
Il y a sept ans, quelques collèges parisiens expérimentaient une forme de mixité sociale contrainte, pour favoriser la réussite de tous les élèves. La réforme des groupes de niveau vient percuter ce projet de plein fouet.
En demandant d’envoyer la police dès les premières heures d’occupation étudiante dans les universités françaises, le pouvoir assume, à la faveur de la mobilisation propalestinienne, sa nouvelle doctrine : celle de refuser l’expression politique virulente sur les campus.
Malgré un exercice de discussion inédit, les étudiants de Sciences Po Paris mobilisés pour la Palestine ont repris leur occupation, jeudi soir. La police est intervenue vendredi matin. L’administrateur provisoire de l’école ferme le ban sur le boycott des universités israéliennes.
Après l’occupation vendredi par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.
Pour un article mettant en doute le « républicanisme » de certains « képis » sur la base de diverses enquêtes de presse, dont certaines de Mediapart, le syndicaliste Olivier Cuzon a été convoqué au commissariat de Brest. La plainte en diffamation émane de Gérald Darmanin en personne.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.