Je suis chercheuse indépendante, associée à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle (laboratoire CREW), spécialiste des Etats-Unis, en particulier le rôle du Congrès et la politique étrangère. Je m'intéresse aux interventions militaires, aux nouvelles dynamiques partisanes aux Etats-Unis, et à leurs conséquences sur la politique étrangère. Je travaille en particulier sur la transformation de la droite américaine. Plus d'infos sur mon blog Froggy Bottom: https://froggybottomblog.com
Elon Musk et Peter Thiel en tête, la droite tech regroupe une galaxie d’individus qui tracent les contours d’un mouvement politique, intellectuel et financier complexe, et extrêmement influent. Premier volet de notre série sur la transformation de la droite américaine.
La politique étrangère, un boulet pour Joe Biden ? Alors que Trump se place en champion de l’isolationnisme, l’interventionnisme du démocrate sur la scène internationale pourrait lui coûter cher. Alors même que chacun des deux partis se divise sur le rôle des États-Unis dans le monde.
L’ancien président des États-Unis, qui espère reprendre le pouvoir lors du scrutin de novembre prochain, a construit son retour sur un double mensonge : celui de l’élection de 2020 volée par Joe Biden et celui de l’assaut du Capitole comme « manifestation patriotique ».
Le président des États-Unis pensait avoir une méthode pour faire pression de manière plus efficace sur Israël : affirmer un soutien indéfectible en public et faire ses critiques en privé. Pour l’instant, elle n’a guère fait ses preuves. D’où les signes d’impatience de Washington.
La révolution conservatrice à l’œuvre à Moscou, qui vient d’interdire tout mouvement « LGBT », trouve ses origines dans les années 1990 parmi les défenseurs de la famille traditionnelle aux États-Unis, démontrent deux sociologues dans « L’Internationale moraliste ». Entretien avec Kristina Stoeckl, coautrice du livre.
Dans un face-à-face devenu un rituel pluriannuel, démocrates et républicains ont réussi à se mettre d’accord sur une rallonge budgétaire temporaire pour éviter une fermeture du gouvernement fédéral, le fameux « shutdown ». Le vote d’une nouvelle aide à l’Ukraine est de moins en moins garanti.
Malgré le soutien réitéré de son pays à Israël, Joe Biden n’a jusqu’à présent rien obtenu de Nétanyahou, et s’est mis dans une situation délicate. L’histoire récente de la relation entre les deux pays montre que l’influence de Washington est généralement surestimée.
Alors qu’il avait rétabli les aides américaines à la Palestine, le président des États-Unis pourrait se trouver de nouveau soumis à la pression de l’aile gauche de son parti, unanime dans la condamnation du Hamas mais vigilante envers la riposte israélienne.
Le deuxième débat des primaires républicaines, mercredi 27 septembre, se tient sans Donald Trump, qui lui préfère une visite aux grévistes du secteur automobile. L’ancien président, 77 ans, devance très largement ses concurrents à l’investiture. Joe Biden est son aîné de trois ans.
Avec la guerre contre l’Ukraine, la Russie de Vladimir Poutine s’est construite en symbole de la résistance contre la domination des États-Unis, et instrument de revanche du monde non-occidental. Devant les Nations Unies, Joe Biden a du en tenir compte et s’adresser au « Sud global ».
Le coup d’État à Niamey, au Niger, a suscité des réactions antagonistes de la France et des États-Unis, et enclenché une nouvelle ère. Réévaluant la compétence française sur le continent, Washington signifie désormais à Paris que l’ère de l’interventionnisme « libéral » est terminée.
Alors qu’il engage son pays vers les énergies propres, Joe Biden entend poursuivre l’extraction des énergies fossiles. Car la sobriété est la grande absente du débat américain, où l’on préfère développer la capture de CO2. Second volet de notre chronique.