Putsch au Niger : la fin de l’entente franco-américaine en Afrique
Le coup d’État à Niamey, au Niger, a suscité des réactions antagonistes de la France et des États-Unis, et enclenché une nouvelle ère. Réévaluant la compétence française sur le continent, Washington signifie désormais à Paris que l’ère de l’interventionnisme « libéral » est terminée.
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SixSix semaines après le coup d’État du 26 juillet au Niger, la situation politique à Niamey reste incertaine, mais le putsch a révélé trois évolutions majeures : la fin d’une coopération franco-américaine privilégiée et inédite en Afrique dans la lutte antiterroriste ; l’échec d’une stratégie antiterroriste qui s’est avérée contre-productive aussi bien à court terme qu’à long terme, puisqu’il y a davantage de terrorisme et moins de démocratie ; enfin, les États-Unis confirment, et signifient à la France, que l’ère de l’interventionnisme « libéral », pendant « de gauche » du néoconservatisme, est terminée.