Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
Je travaille sur comment est adressée la question du climat dans les cercles de pouvoir politique et économique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le chaos climatique.
Par ailleurs, je suis l'auteur de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), et de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022).
En Île-de-France, dans le Finistère ou en Haute-Savoie, les initiatives d’aide aux migrants, notamment des mineurs isolés, se multiplient pour faire du football un outil d’intégration et d’épanouissement, dans la continuité de ce qui a été réalisé en Allemagne. Mais la fédération française ne fait rien pour aider.
Dans un pays où le football a été un vecteur de contestation sous la dictature de Pinochet, les stars du ballon se disent solidaires des manifestants et le championnat a été annulé sous la pression des joueurs et ultras. Ces derniers dépassent leurs rivalités pour unir leurs forces et grossir les cortèges contre le président Sebastián Piñera.
Alors que se termine la Coupe du monde et notre série sur l’histoire de l’émancipation féminine dans le football, Mediapart fait le bilan des perspectives désormais ouvertes, avec Carole Gomez, chercheuse à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), et coautrice du récent rapport Quand le football s’accorde au féminin (IRIS-Unesco-Positive Football).
Depuis les années 1990 et l’essor du professionnalisme dans le football féminin, les meilleures joueuses ont fait du rectangle vert le cadre de revendications politiques intersectionnelles, loin de l’ambition de « féminité » souhaitée par les institutions sportives masculines.
Dans la morne France gaullienne, le football féminin est irrémédiablement relégué sur le banc de touche. Mais dans les pas du féminisme post-68, cela va changer, un peu. Et comme pour l’histoire masculine du foot français, c’est de Reims que tout est parti.
Avec l’embauche de millions de femmes dans les usines, notamment d’armement, durant la Première Guerre mondiale, une série d’équipes féminines de football sont lancées, en Angleterre mais aussi en France. Mais une fois les combats terminés, et les hommes rentrés, les fédérations vont torpiller ces initiatives.
C’est dans la très conservatrice Angleterre victorienne que la première équipe de football de femmes a été créée. Des pionnières moquées dans la presse, parfois agressées physiquement, mais attirant la foule dans les stades et battant, outrage suprême, des équipes d’hommes. Premier volet d’une série consacrée à l’histoire des femmes dans le foot, en pleine Coupe du monde.
Comme souvent dans les mouvements de contestation populaire, les supporters ultras font profiter les manifestants algériens de leur savoir-faire organisationnel et de leur culture de résistance populaire. Entretien avec des responsables du collectif Ouled el-Bahdja, supporters de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA), dont le chant de tribune, La Casa del Mouradia, est devenu l’hymne de la rue.
Terrains vagues, bâtiments désaffectés, rails à l’abandon… Un peu partout en France, ces espaces qui faisaient auparavant l’objet d’occupations illégales sont convertis en lieux culturels par une poignée d’entrepreneurs ambitieux. Ces sites se présentent comme « engagés » et participant à la revalorisation de quartiers dépréciés. Mais cette « valorisation » semble avant tout financière. Une enquête parue dans le numéro 11 du Crieur, toujours en librairie.