Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis la naissance de l’État d’Israël, après avoir échoué à cohabiter, le football palestinien s’est affranchi de la tutelle israélienne, avant de s'imposer comme un medium de solidarité internationale, transformant le jeu de ballon en arène politique.
Après avoir développé ses propres championnats entre Noirs, le football s’est imposé en Afrique du Sud comme un vecteur d’auto-organisation militante pendant l’apartheid, et après comme un outil de lutte antiraciste, puis féministe.
Les deux clubs principaux de la ville, Zamalek et Al Ahly, ont traversé l’histoire politique du XXe siècle égyptien. Tour à tour fers de lance face au colon anglais, puis instrumentalisés par les pouvoirs nationalistes, leurs supporters ont depuis les années 2000 pris la rue ensemble.
Du pionnier Arthur Friedenreich, premier footballeur noir admis en sélection nationale, aux soulèvements des supporters ultras contre la Coupe de monde en 2014 ou plus récemment contre Jair Bolsonaro, l’histoire du futebol est intimement liée à la volonté d’émancipation et de reconnaissance des descendants d’esclaves.
Le secteur de la culture subit de plein fouet la pandémie. Si les grandes plateformes numériques, sous couvert de gratuité, saisissent l’occasion, de nombreuses initiatives soutiennent l’ancrage des acteurs culturels au sein des quartiers comme des territoires ruraux.
Les plateformes numériques de vidéo à la demande se renforcent au détriment des salles de cinéma. Les concerts en live streaming viennent concurrencer la scène. Au-delà de la concentration aux mains de quelques acteurs, l’accélération de la numérisation risque d’uniformiser les pratiques.
Souvent stigmatisés par les pouvoirs politiques, les groupes de supporters français ont très vite agi en faveur du personnel soignant. Un réflexe naturel pour des organisations déjà impliquées dans le soutien au monde de la santé.
Popularisée par le documentaire Footeuses, le militantisme autour de la reconnaissance du foot féminin gagne en visibilité, et sa pratique progresse, surtout dans les quartiers populaires. Mais les lacunes à combler pour permettre sa progression sont immenses.
Alors qu’avec Vikash Dhorasoo, candidat à Paris, un footballeur international prend pour la première fois la tête d’une liste de gauche en France, retour sur une relation « je t’aime moi non plus » fluctuante, de la naissance du mouvement ouvrier footballisé à la critique croissante du sport capitaliste.
En Île-de-France, dans le Finistère ou en Haute-Savoie, les initiatives d’aide aux migrants, notamment des mineurs isolés, se multiplient pour faire du football un outil d’intégration et d’épanouissement, dans la continuité de ce qui a été réalisé en Allemagne. Mais la fédération française ne fait rien pour aider.
Dans un pays où le football a été un vecteur de contestation sous la dictature de Pinochet, les stars du ballon se disent solidaires des manifestants et le championnat a été annulé sous la pression des joueurs et ultras. Ces derniers dépassent leurs rivalités pour unir leurs forces et grossir les cortèges contre le président Sebastián Piñera.
Alors que se termine la Coupe du monde et notre série sur l’histoire de l’émancipation féminine dans le football, Mediapart fait le bilan des perspectives désormais ouvertes, avec Carole Gomez, chercheuse à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), et coautrice du récent rapport Quand le football s’accorde au féminin (IRIS-Unesco-Positive Football).