Ecocide, régulation de l’aérien ou des pubs: une «loi climat» sapée par les lobbies
Le projet de « loi climat », examiné par l’Assemblée à partir du 29 mars, permettra d’effectuer moins de 10 % du chemin à parcourir d’ici à 2030 pour freiner le réchauffement planétaire. Cette version peau de chagrin est le résultat du lobbying des entreprises privées et d’un sabotage démocratique.
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Les députés doivent examiner, à partir du 29 mars, le projet de « loi climat », texte phare de la législature, 69 articles modifiés à la marge en commission spéciale. Le 18 mars dernier, ses membres ont terminé deux semaines de travaux préalables en passant au crible la définition de l’écocide retenue par l'exécutif. « La Convention citoyenne pour le climat avait recommandé l’introduction du “crime d’écocide’’ en s’appuyant sur la définition internationalement reconnue du terme comme une “grave atteinte à la planète’’», rappelle Marie Toussaint, eurodéputée écologiste et initiatrice de l’Alliance internationale des parlementaires pour la reconnaissance de l’écocide. Mais les élus avaient sous les yeux cet alinéa : « Sont considérées comme durables […] les atteintes susceptibles de durer au moins dix ans. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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