Après avoir collaboré pour Le Monde Diplomatique, Le Canard Enchaîné, La Revue du Crieur et Mediapart, je rejoins la rédaction en mars 2021.
J'enquête sur les responsables du chaos climatique ainsi que sur les blocages et conflits d’intérêts qui entretiennent le statu quo en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Par ailleurs, je suis l'auteur entre autres de Une Histoire Populaire du Football (La Découverte, 2018), de Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète (La Découverte, 2022), et de Le Mensonge Total. Enquête sur un criminel climatique (Seuil, 2024).
Je suis également membre de la commission antiraciste de Mediapart, qui tente de lutter contre les discriminations au sein du journal.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans un roman graphique à mi-chemin entre documentaire historique et enquête journalistique, Derf Backderf revient sur la mort de quatre jeunes manifestants à l’université d’État de Kent (États-Unis, Ohio), « Kent State », lors d’un rassemblement contre la guerre du Vietnam en 1970. Une puissante dénonciation des violences étatiques et de l’actuelle militarisation des forces de l’ordre.
Le Giec a publié le premier volet de son nouveau rapport d’évaluation sur le climat en août, au moment où les catastrophes liées au réchauffement planétaire se succédaient : des mégafeux aux pluies diluviennes, en passant par la famine à Madagascar. Pour les experts de l’ONU, les événements météorologiques extrêmes de cet été ne feront que s’amplifier, si rien n’est fait.
À Paris, alors que le Sénat examinait le projet de loi, des « gilets jaunes » et le mouvement Les Patriotes de Florian Philippot appelaient, respectivement place de la Bastille et au Trocadéro, à se mobiliser ce samedi 24 juillet contre le passe sanitaire.
Particulièrement menacés par le réchauffement planétaire, de plus en plus de LGBTQI+ investissent le mouvement « climat ». Pourtant, nombre de milieux écologistes, notamment ancrés à gauche, expriment régulièrement des positions homophobes sous couvert de protéger une Nature sacralisée. Entretien avec le journaliste et auteur Cy Lecerf Maulpoix.
Ville martyre des inondations survenues le 15 juillet dernier en Belgique, Verviers compte une vingtaine de disparus. Les habitants précaires de l’ancienne cité ouvrière ont été les plus durement touchés par cette catastrophe climatique. Reportage au sein du quartier populaire de Prés-Javais.
Ce 7 juillet, le tribunal judiciaire de Paris s’est penché sur le sort de deux militants qui avaient participé à l’occupation du siège français de BlackRock début 2020. Plus préoccupée par le sort du mobilier de l’entreprise climaticide que par celui de la planète, la justice a requis la prison avec sursis.
Alors que le Nord-Ouest américain subit une canicule amplifiée par le dérèglement du climat, deux hautes instances ont critiqué sévèrement l’inaction climatique de l’État français. Mais cette semaine, les parlementaires ont préféré se focaliser sur leurs délires identitaires.
Saisie par la ville de Grande-Synthe (Nord), la plus haute juridiction administrative estime que l’État n’est pas à la hauteur du défi climatique. Le gouvernement a jusqu’à mars 2022 pour « prendre toutes mesures utiles » afin que la France réduise enfin drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre.
Le Sénat a adopté mardi 29 juin son projet de loi « climat ». Si quelques timides avancées sont à noter, la majorité de droite n’a pas rehaussé l’ambition climatique de ce texte, préférant se focaliser sur l’opposition aux éoliennes et aux menus végétariens dans les cantines.
Le « projet de rapport scientifique » du Giec, divulgué par l'AFP et largement repris par la presse, est en réalité un brouillon de résumé datant de 2020. Pour les scientifiques, ce traitement médiatique nuit au travail de l’organisme intergouvernemental.
Éleveurs laitiers bio en Bretagne, Cyrille Guilloteau et Stéphanie Sabin déploient depuis dix ans sur leur ferme des pratiques agricoles vertueuses pour le climat. Mais en dépit de l’urgence climatique, la future politique agricole commune ne changera en rien leur quotidien.
L’Organisation maritime internationale a pour mission de réduire les énormes émissions de gaz à effet de serre du trafic commercial en mer, un secteur plus polluant que le transport aérien. Sous pression de l’industrie, l’agence onusienne a douché tout espoir en adoptant hier des mesures cosmétiques, à contre-courant de l’urgence climatique.